lundi 1 août 2016

Le contrôle et la sélection génétiques de l'homme sont-ils souhaitables ? - Michel-Elie MARTIN - M-Editer 2016


 
Présentation : La connaissance du génome, du patrimoine génétique d’un organisme, est une extériorisation de l’information qui détermine l’identité d’un organisme. Cette connaissance peut servir de diagnostic prénatal ou postnatal utile en ce que celui-ci permet de repérer des facteurs génétiques prédisposant à certaines maladies. Mais, de ce fait, cette extériorisation du génome ne doit-elle pas être soustraite à certains regards et tenue comme étant de l’ordre d’une intimité à préserver, même si l’on admet, par ailleurs, que le génome ne définit pas totalement l’identité humaine ?
De plus, cette connaissance, qui extériorise techniquement l’information intime du vivant, se déploie en biotechnologie, en biosynthèse modifiant les génomes des plantes et des animaux, voire de l’homme. N’y a-t-il pas là danger pour notre environnement écologique et pour l’espèce humaine qui en dépend ? Quant à la transgénèse sur les cellules germinales de l’homme, n’est-elle pas d’évidence éthiquement problématique, puisqu’elle engage l’avenir même de l’humanité ? Mais l’affrontement de ces dangers et problèmes doivent-ils nous conduire à préserver et à soustraire toutes les intimités génomiques de la biosynthèse ?
Conseil de lecture : Société et révolution biologique, Axel Kahn, éditions INRA, 1996.
En savoir plus sur l'auteur : http://m-editer.izibookstore.com/auteur/Michel-Elie-MARTIN
(Court extrait dit par l'auteur d'une conférence intégralement publiée aux Editions M-Editer dans un collectif qui a pour titre Penser l'intime, aujourd'hui précédé de Amour intime : Métamorphoses de la parentalité par Julia KRISTEVA)

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