Colloque : Les Collections Rothschild (1/21) - De la phère privée à la spère publique - Sévérine LePape - Philip Sénéchal, Professeur de l'Université de Picardie - INHA 2018

"Ce qu'Edmond de Rothschild ne donna pas. Réflexion sur la ligne de partage entre le Musée de la gravure et la collection personnelle d'estampes d'Edmond"
4 décembre 2018 

Les Rothschild ont joué un rôle de premier plan dans l’histoire du patrimoine culturel européen des XIXe et XXe siècles tant dans le domaine des collections que du mécénat. De 1873 jusqu’à nos jours, plus de cent trente mille œuvres d’art ont été offertes à plus de deux cents institutions françaises par quatre générations des branches française, anglaise, allemande ou italienne de cette famille cosmopolite. Depuis 2015, dans le cadre de son programme de recherche « Les Collections Rothschild dans les institutions publiques françaises », l’INHA – en collaboration avec le musée du Louvre, la Bibliothèque nationale de France, le Service des musées de France, la Villa Ephrussi de Rothschild et la Fondation nationale des arts graphiques et plastiques (FNAGP) – poursuit un projet d’étude et de valorisation de l’ensemble de ces donations. Ainsi, près de cent dix-sept mille notices de ces dons sont désormais accessibles dans des bases de données en ligne à partir du portail de l’INHA consacré à ce programme.

Séance présidée par Philip Sénéchal, Professeur de l'Université de Picardie. 

En savoir plus : http://bit.ly/inha_COLL_0412

L'Oeuvre en scène : Le Maure Borghèse, de l'art d'accommoder les antiques - Conférence de Ludovic Laugier, Conservateur du patrimoine au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du Musée du Louvre 2018

Conférence Oeuvre en scène, Auditorium du Louvre (14/02/2018) par Ludovic Laugier, Musée du Louvre, Département des Antiquités Grecques, étrusques et romaines (AGER, Restauration).

La statue en albâtre fleuri et marbres de couleur que les historiens de l’art ont coutume d’appeler le Maure Borghèse figure parmi les chefs-d’œuvre du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines. L’œuvre livrée en 1613 au cardinal Scipion Borghèse par l’un de ses sculpteurs attitrés, Nicolas Cordier, est un témoignage du goût pour les sujets pittoresques ou exotiques tant prisés à Rome au 16e et au 17e siècle. C’est aussi un tour de force technique, un assemblage savant de marbres antiques et modernes, une sculpture composite dont le mode de réalisation voisine même parfois avec l’art de la marqueterie de marbre. La restauration de l’œuvre tout comme les différentes analyses et examens scientifiques conduits à cette occasion, ont permis de mesurer toute l’audace de Nicolas Cordier et de mieux distinguer l’antique du moderne.

Ludovic Laugier est conservateur du patrimoine au département des Antiquités grecques, étrusques et romaines du musée du Louvre, en charge de la sculpture grecque, et professeur à l’École du Louvre. Il a notamment travaillé à l’étude de la sculpture grecque à l’époque hellénistique à travers les expositions « D’Izmir à Smyrne, portrait d’une cité antique » (Louvre, 2009) et « La Victoire de Samothrace, un chef-d’œuvre restauré » (Louvre, 2014), ainsi qu’à l’histoire des restaurations et à celle des collections (« D’après l’Antique », Exposition au Louvre, 1999-2000 ; Les Antiques du Louvre, Paris, 2004).

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Valéry-Degas, une poétique du dessin par Jacqueline Lichtenstein, philosophie de l'art à l'université Paris-Sorbonne - Exposition Degas Danse Dessin - Musée d'Orsay 2018

Auteur de plusieurs ouvrages majeurs consacrés à la théorie de l'art, professeur émérite de philosophie de l'art à l'université Paris-Sorbonne, Jacqueline Lichtenstein nous éclaire sur la singularité du texte de Paul Valéry sur Edgar Degas, texte dans lequel le grand poète expose sa propre poétique comme il l'avait déjà fait avec Léonard de Vinci.

Auditorium du musée d’Orsay le 20 février 2018
A l’occasion de l’exposition Degas Danse Dessin - 28 novembre 2017 - 25 février 2018
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