Pour les anciens Grecs, le ciel nocturne était riche de présences et d’histoires : les noms des planètes, des étoiles et des constellations évoquaient des divinités et des mythes. Or nous décrivons toujours le ciel avec ces noms venus de la Grèce antique : Mercure, Vénus, Mars, la Voie lactée, la Grande Ourse, la constellation d’Andromède... Et les nouveaux objets célestes, récemment découverts, sont encore désignés par des noms venus de la mythologie, et pour l’essentiel de la mythologie grecque. C’est ainsi que notre ciel est toujours un ciel grec ! La conférence évoquera les plus célèbres de ces histoires grecques qui demeurent inscrites dans notre ciel nocturne. Elle conduira aussi à certaines surprises.
lundi 31 octobre 2016
Cellules souches et Mal au dos - Jérôme Guicheux, INSERM, Anne Camus, CNRS - Mooc Laboratoire - UnivNantes
Pour les patients souffrant de douleurs lombaires, les connaissances actuelles des mécanismes responsables de la dégénérescence du disque inter-vertébral offrent aujourd’hui de nouvelles perspectives de traitements. Il s’agit notamment du développement d’approches de médecine régénératrice. Une de ces approches, l’ingénierie tissulaire, semble particulièrement prometteuse. Elle a pour principe l’utilisation d’un substitut matrice/cellules permettant la restauration de la matrice extracellulaire du tissu dégénéré. Depuis une quinzaine d’années, le développement de la chimie des biomatériaux couplé à l’amélioration des connaissances relatives aux cellules souches permet d’envisager différentes options. Nous nous intéressons notamment à la possibilité de restaurer la matrice extracellulaire du disque intervertébral dégénéré, par des associations de cellules souches autologues dérivées du tissu adipeux avec des hydrogels injectables à base de cellulose.
Chercheurs invités :
- Jérôme Guicheux est directeur de recherches à l’INSERM, spécialiste de médecine régénérative dans le domaine ostéo-articulaire ;
- Anne Camus est chercheure au CNRS, spécialiste du développement embryonnaire et des cellules souches.
Animateurs :
- Patricia Lemarchand
- Damien Aubert
Chercheurs invités :
- Jérôme Guicheux est directeur de recherches à l’INSERM, spécialiste de médecine régénérative dans le domaine ostéo-articulaire ;
- Anne Camus est chercheure au CNRS, spécialiste du développement embryonnaire et des cellules souches.
Animateurs :
- Patricia Lemarchand
- Damien Aubert
samedi 29 octobre 2016
Le Déluge en mer Noire : Mythe ou réalité - Gilles Lericolais, Géologue, IFREMER - Université Bretagne Sud 2016
Par Gilles Lericolais, Géologue, Directeur Europe et International IFREMER, Issy les Moulineaux.
Les missions océanographiques ont amené Gilles Lericolais à étudier l'enregistrement des variations particulières du niveau marin en mer Noire, mer semi-fermée et alimentée par les plus grands fleuves d'Europe de l'Est (Danube, Dniepr, Dniestr et Don). C'est au cours de sa première mission à bord du Suroît de l'Ifremer qu'il a pu apporter des éléments nouveaux venant étayer l'hypothèse d'un remplissage rapide de la mer Noire par connexion tardive avec la Méditerranée.
Cette hypothèse soulève une question passionnante : cet événement historique serait-il le fondement de l'histoire biblique du Déluge ?
Les missions océanographiques ont amené Gilles Lericolais à étudier l'enregistrement des variations particulières du niveau marin en mer Noire, mer semi-fermée et alimentée par les plus grands fleuves d'Europe de l'Est (Danube, Dniepr, Dniestr et Don). C'est au cours de sa première mission à bord du Suroît de l'Ifremer qu'il a pu apporter des éléments nouveaux venant étayer l'hypothèse d'un remplissage rapide de la mer Noire par connexion tardive avec la Méditerranée.
Cette hypothèse soulève une question passionnante : cet événement historique serait-il le fondement de l'histoire biblique du Déluge ?
vendredi 28 octobre 2016
Ethnomusicologie et nouvelles technologies - Fabrice Marandola, ethnomusicologue, Sorbonne - Musée de l'Homme 2016
La Société des Amis du Musée de l'Homme vous invite à cette conférence de Fabrice Marandola, ethnomusicologue, Professeur Chaire Sorbonne Université.
Thématique : Apport des nouvelles techniques en ethnomusicologie : exemple du centre Cameroun.
Tout en ayant une activité d’interprète percussionniste, Fabrice Marandola mène depuis 20 ans un travail de recherche expérimental sur les musiques de tradition orale du Cameroun.
Pour en savoir plus : http://Museedelhomme.fr/
Thématique : Apport des nouvelles techniques en ethnomusicologie : exemple du centre Cameroun.
Tout en ayant une activité d’interprète percussionniste, Fabrice Marandola mène depuis 20 ans un travail de recherche expérimental sur les musiques de tradition orale du Cameroun.
Pour en savoir plus : http://Museedelhomme.fr/
Les momies du Musée de l'Homme - Patrice Josset - Muséum national d'Histoire naturelle 2013
Cette conférence a eu lieu en 2013 dans le cadre des Rendez-vous du Muséum.
Le Musée de l'Homme conserve un important ensemble de corps momifiés. Cette collection est très riche tant par sa quantité, que par sa diversité et sa qualité : 200 momies complètes et fragments, qui proviennent de différentes régions du monde (Egypte Pharaonique et Ptolémique, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Canaries, France) et de différentes périodes historiques. Un laboratoire spécifique leur est dédié depuis 2002 afin d'en permettre l'étude, la conservation, la restauration et la mise en valeur. C'est à la découverte de cet ensemble exceptionnel de momies et restes humains que nous invite cette conférence.
Par Patrice Josset, maître de conférence à l'université Paris VI, attaché au laboratoire d'éco-anthropologie et ethnobiologie, département Hommes, Natures, Sociétés du Muséum national d'Histoire naturelle. Il est spécialiste des momies et de la paléopathologie et enseigne d'histoire de la médecine.
Il est responsable de l'animation du groupe de recherche sur les momies au Muséum national d'Histoire naturelle.
En savoir plus sur les Rendez-vous du Muséum : http://www.mnhn.fr/fr/visitez/agenda
Le Musée de l'Homme conserve un important ensemble de corps momifiés. Cette collection est très riche tant par sa quantité, que par sa diversité et sa qualité : 200 momies complètes et fragments, qui proviennent de différentes régions du monde (Egypte Pharaonique et Ptolémique, Amérique du Nord, Amérique du Sud, Canaries, France) et de différentes périodes historiques. Un laboratoire spécifique leur est dédié depuis 2002 afin d'en permettre l'étude, la conservation, la restauration et la mise en valeur. C'est à la découverte de cet ensemble exceptionnel de momies et restes humains que nous invite cette conférence.
Par Patrice Josset, maître de conférence à l'université Paris VI, attaché au laboratoire d'éco-anthropologie et ethnobiologie, département Hommes, Natures, Sociétés du Muséum national d'Histoire naturelle. Il est spécialiste des momies et de la paléopathologie et enseigne d'histoire de la médecine.
Il est responsable de l'animation du groupe de recherche sur les momies au Muséum national d'Histoire naturelle.
En savoir plus sur les Rendez-vous du Muséum : http://www.mnhn.fr/fr/visitez/agenda
Qui étaient les néandertaliens ? - Marylène Patou-Mathis, CNRS - Musée de l'Homme 2016
Cycle de conférences animé par Marylène Patou-Mathis, préhistorienne, directrice de recherches au CNRS, Département Préhistoire, Muséum.
Durant près de 300 000 ans, en Europe et au Proche-Orient, les Néanderthaliens ont évolué dans différents biotopes et sous différents climats. Chasseurs-cueilleurs nomades, au fil du temps, grâce à leur anatomie mais aussi, et surtout, à leurs aptitudes comportementales, ils ont su parfaitement s’adapter à leur environnement.
Les Néanderthaliens, qui nous ressemblent mais diffèrent par des traits propres, possédaient de nombreuses capacités cognitives, le langage articulé et pratiquaient différents rites funéraires dont l’endocannibalisme. Nomades, pour se procurer les ressources naturelles nécessaires à leur subsistance, ils se déplaçaient fréquemment au sein de vastes territoires. Ils ont exploité la pierre et le bois végétal pour tailler leurs outils et leurs armes, construire leur habitation, aménager leur espace domestique ou alimenter leur foyer. Chasseurs-cueilleurs, leur alimentation était variée, mais ils étaient surtout des mangeurs de viande de grands mammifères. Les Néanderthaliens considèrent l’animal comme un ensemble de ressources, alimentaires (viande, moelle osseuse, gras) et non alimentaires (peau, tendons, os). Pour des raisons en partie liées à leurs traditions culturelles, ils n’ont pas accompli toutes les activités effectuées plus tard par les premiers Hommes modernes (industrie osseuse, parure, art).
Marylène Patou-Mathis est spécialiste des comportements des Néanderthaliens et des Premiers Hommes modernes d’Europe et auteure de plus de plus de 170 publications scientifiques. À ses activités de recherche, s'ajoutent l'enseignement, l'encadrement d'étudiants de 3e cycle et la diffusion des connaissances. Mme Patou-Mathis est également vice-présidente du conseil scientifique du Muséum.
Réalisation © MNHN / DICAP / Pôle Multimédia 2015
Durant près de 300 000 ans, en Europe et au Proche-Orient, les Néanderthaliens ont évolué dans différents biotopes et sous différents climats. Chasseurs-cueilleurs nomades, au fil du temps, grâce à leur anatomie mais aussi, et surtout, à leurs aptitudes comportementales, ils ont su parfaitement s’adapter à leur environnement.
Les Néanderthaliens, qui nous ressemblent mais diffèrent par des traits propres, possédaient de nombreuses capacités cognitives, le langage articulé et pratiquaient différents rites funéraires dont l’endocannibalisme. Nomades, pour se procurer les ressources naturelles nécessaires à leur subsistance, ils se déplaçaient fréquemment au sein de vastes territoires. Ils ont exploité la pierre et le bois végétal pour tailler leurs outils et leurs armes, construire leur habitation, aménager leur espace domestique ou alimenter leur foyer. Chasseurs-cueilleurs, leur alimentation était variée, mais ils étaient surtout des mangeurs de viande de grands mammifères. Les Néanderthaliens considèrent l’animal comme un ensemble de ressources, alimentaires (viande, moelle osseuse, gras) et non alimentaires (peau, tendons, os). Pour des raisons en partie liées à leurs traditions culturelles, ils n’ont pas accompli toutes les activités effectuées plus tard par les premiers Hommes modernes (industrie osseuse, parure, art).
Marylène Patou-Mathis est spécialiste des comportements des Néanderthaliens et des Premiers Hommes modernes d’Europe et auteure de plus de plus de 170 publications scientifiques. À ses activités de recherche, s'ajoutent l'enseignement, l'encadrement d'étudiants de 3e cycle et la diffusion des connaissances. Mme Patou-Mathis est également vice-présidente du conseil scientifique du Muséum.
Réalisation © MNHN / DICAP / Pôle Multimédia 2015
mercredi 26 octobre 2016
Des crimes que l’on ne peut ni juger, ni pardonner - Antoine Garapon - Académie royale de Belgique 2016
Tout commence à Nuremberg et à Tokyo, et s'accélére après la fin de la guerre froide : en mars 1999, l'immunité du général Pinochet est levée par les lords britanniques à la demande d'un juge espagnol. Deux mois plus tard, pour la premiére fois dans l'histoire, un chef d'État en exercice, Slobodan Milosevic, est mis en accusation, arr'té puis jugé devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPI). Le 1er juillet 2002 naissait la Cour pénale internationale. Cette nouvelle justice pénale internationale est-elle une justice de vainqueurs " ou bien une utopie moralisatrice, comme le soutiennent ses détracteurs ? Le moment est venu de confronter ses réalisations à son projet : qu'apporte-t-elle vraiment à la construction de la paix ? Les procés qu'elle instruit guérissent-ils les victimes ? La justice peut-elle emp'cher la guerre ? Les juges vont-ils supplanter la souveraineté des peuples ? Antoine Garapon anime l'Institut des hautes études sur la justice et participe au comité de rédaction de la revue Esprit. Il a été secrétaire-général adjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) et a créé en 1991 le Comité Kosovo. Il est notamment l'auteur du Gardien des promesses, de Bien juger. Essai sur le rituel judiciaire et de Et ce sera justice. Punir en démocratie, avec Frédéric Gros et Thierry Pech. "
Scepticisme et Pessimisme : Le cas Schopenhauer - Arnaud François - École normale supérieure 2016
Dans cette vidéo, il s’agira d’examiner la possibilité d’une relation théorique qui se nouerait entre le scepticisme et le pessimisme chez Schopenhauer.
Le scepticisme a eu une importance déterminante dans l’évolution de la pensée morale, importance dont l’évidence est manifeste dans les sources grecques et latines, mais que les études consacrées à l’âge moderne ont souvent eu tendance à faire passer à l’arrière-plan, en considérant que le souci épistémologique est devenu primordial, surtout après Descartes. L’ambition de cette enquête collective sera, en premier lieu, de remettre à sa place, centrale, la finalité éthique du scepticisme au seuil, puis au cœur même de l’Age classique. On voudrait notamment analyser comment le dialogue entre réflexion philosophique et expériences littéraires a favorisé le développement d’une pensée morale sceptique que des préoccupations liées aux sciences et à la métaphysique ont souvent contribué à masquer ou à marginaliser. Une autre spécificité de cette enquête sera d’étudier, entre sciences, philosophie, littérature et arts, les prolongements de cette problématique jusqu’au moment présent, en étudiant certaines formes de résurgence (et de transformations) du scepticisme sur la scène de la pensée morale contemporaine et des débats qui la traversent.
Conférence donnée par Arnaud François dans le cadre du colloque international "Scepticisme et pensée morale", organisé par Jean-Charles Darmon, Philippe Desan et Gianni Paganini, en collaboration avec Frédéric Worms et le CIEPFC de l’ENS.
Le scepticisme a eu une importance déterminante dans l’évolution de la pensée morale, importance dont l’évidence est manifeste dans les sources grecques et latines, mais que les études consacrées à l’âge moderne ont souvent eu tendance à faire passer à l’arrière-plan, en considérant que le souci épistémologique est devenu primordial, surtout après Descartes. L’ambition de cette enquête collective sera, en premier lieu, de remettre à sa place, centrale, la finalité éthique du scepticisme au seuil, puis au cœur même de l’Age classique. On voudrait notamment analyser comment le dialogue entre réflexion philosophique et expériences littéraires a favorisé le développement d’une pensée morale sceptique que des préoccupations liées aux sciences et à la métaphysique ont souvent contribué à masquer ou à marginaliser. Une autre spécificité de cette enquête sera d’étudier, entre sciences, philosophie, littérature et arts, les prolongements de cette problématique jusqu’au moment présent, en étudiant certaines formes de résurgence (et de transformations) du scepticisme sur la scène de la pensée morale contemporaine et des débats qui la traversent.
Conférence donnée par Arnaud François dans le cadre du colloque international "Scepticisme et pensée morale", organisé par Jean-Charles Darmon, Philippe Desan et Gianni Paganini, en collaboration avec Frédéric Worms et le CIEPFC de l’ENS.
Diderot et la quête du plaisir, entre épicurisme et stoïcisme - Paolo Quintili - École normale supérieure 2016
Exposé de Paolo Quintili : "Diderot et la quête du plaisir, entre épicurisme et stoïcisme. Encyclopédie, Essai sur les règnes de Claude et Néron." lors du colloque "Le plaisir des modernes. Épicurisme et pensée morale de la Renaissance à nos jours"
Les réactualisations et transformations des philosophies hellénistiques constituent, dans l’histoire de la pensée morale, entre Renaissance et Lumières, un phénomène d’une fécondité remarquable, capital à tant d’égards pour l’étude des transferts entre mondes antiques et Europe de la première modernité. Le cas de la morale épicurienne offre de ce point de vue un terrain d’investigation de premier ordre. Après des siècles de mise à l’écart délibérée ou de méconnaissance quasi-totale, l’éthique d’Épicure ne s’est pas contentée de revivre ou de survivre dans les mémoires en dépit des défigurations dont elle avait été l’objet. Elle a connu, parmi les « modernes », une vitalité sans précédent depuis l’Antiquité, une vie nouvelle, et même plusieurs types de vies, ce qui impliqua toute une série de transformations du Jardin « originel », dont il importe de prendre la mesure. Bien des travaux récents ont mis en lumière l’importance considérable, et aux yeux de certains, décisive, du grand retour de la philosophie d’Épicure dans l’Europe de la première modernité. Mais il n’en reste pas moins vrai que cette présence de la morale épicurienne put donner lieu à bien des malentendus, qu’elle reste largement sous-estimée par les philosophes et les historiens de la philosophie, et qu’elle est, aujourd’hui encore, difficile à cerner et à caractériser.
L’ambition de cette enquête collective sera, en premier lieu, de ressaisir la riche diversité de ces interprétations et de ces usages de l’épicurisme qui, tout en se référant à l’antique doctrine du Jardin, participèrent à l’émergence de nouvelles formes de pensée morale - aspect que des approches mettant au premier plan des questions d’épistémologie ou de métaphysique ont souvent contribué à marginaliser dans les grandes synthèses proposées par l’histoire de la philosophie. Une autre spécificité de cette enquête sera d’étudier, entre philosophie et littérature, les prolongements de cette problématique jusqu’au moment présent, en étudiant certaines formes de résurgence de l’épicurisme sur la scène la pensée morale contemporaine et des débats qui la traversent.
Les réactualisations et transformations des philosophies hellénistiques constituent, dans l’histoire de la pensée morale, entre Renaissance et Lumières, un phénomène d’une fécondité remarquable, capital à tant d’égards pour l’étude des transferts entre mondes antiques et Europe de la première modernité. Le cas de la morale épicurienne offre de ce point de vue un terrain d’investigation de premier ordre. Après des siècles de mise à l’écart délibérée ou de méconnaissance quasi-totale, l’éthique d’Épicure ne s’est pas contentée de revivre ou de survivre dans les mémoires en dépit des défigurations dont elle avait été l’objet. Elle a connu, parmi les « modernes », une vitalité sans précédent depuis l’Antiquité, une vie nouvelle, et même plusieurs types de vies, ce qui impliqua toute une série de transformations du Jardin « originel », dont il importe de prendre la mesure. Bien des travaux récents ont mis en lumière l’importance considérable, et aux yeux de certains, décisive, du grand retour de la philosophie d’Épicure dans l’Europe de la première modernité. Mais il n’en reste pas moins vrai que cette présence de la morale épicurienne put donner lieu à bien des malentendus, qu’elle reste largement sous-estimée par les philosophes et les historiens de la philosophie, et qu’elle est, aujourd’hui encore, difficile à cerner et à caractériser.
L’ambition de cette enquête collective sera, en premier lieu, de ressaisir la riche diversité de ces interprétations et de ces usages de l’épicurisme qui, tout en se référant à l’antique doctrine du Jardin, participèrent à l’émergence de nouvelles formes de pensée morale - aspect que des approches mettant au premier plan des questions d’épistémologie ou de métaphysique ont souvent contribué à marginaliser dans les grandes synthèses proposées par l’histoire de la philosophie. Une autre spécificité de cette enquête sera d’étudier, entre philosophie et littérature, les prolongements de cette problématique jusqu’au moment présent, en étudiant certaines formes de résurgence de l’épicurisme sur la scène la pensée morale contemporaine et des débats qui la traversent.
La Fontaine et l'ombre des plaisirs - Jean-Charles Darmon - École normale supérieure 2016
Exposé de Jean-Charles Darmon : "La Fontaine et «l’ombre des plaisirs»: la sagesse du Jardin à l’épreuve de la Fable"
Professeur à l’Université de Versailles, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (2001-2006), Jean-Charles Darmon a été directeur adjoint pour les lettres à l’ENS de 2005 à 2009.
Les réactualisations et transformations des philosophies hellénistiques constituent, dans l’histoire de la pensée morale, entre Renaissance et Lumières, un phénomène d’une fécondité remarquable, capital à tant d’égards pour l’étude des transferts entre mondes antiques et Europe de la première modernité. Le cas de la morale épicurienne offre de ce point de vue un terrain d’investigation de premier ordre. Après des siècles de mise à l’écart délibérée ou de méconnaissance quasi-totale, l’éthique d’Épicure ne s’est pas contentée de revivre ou de survivre dans les mémoires en dépit des défigurations dont elle avait été l’objet. Elle a connu, parmi les « modernes », une vitalité sans précédent depuis l’Antiquité, une vie nouvelle, et même plusieurs types de vies, ce qui impliqua toute une série de transformations du Jardin « originel », dont il importe de prendre la mesure. Bien des travaux récents ont mis en lumière l’importance considérable, et aux yeux de certains, décisive, du grand retour de la philosophie d’Épicure dans l’Europe de la première modernité. Mais il n’en reste pas moins vrai que cette présence de la morale épicurienne put donner lieu à bien des malentendus, qu’elle reste largement sous-estimée par les philosophes et les historiens de la philosophie, et qu’elle est, aujourd’hui encore, difficile à cerner et à caractériser.
L’ambition de cette enquête collective sera, en premier lieu, de ressaisir la riche diversité de ces interprétations et de ces usages de l’épicurisme qui, tout en se référant à l’antique doctrine du Jardin, participèrent à l’émergence de nouvelles formes de pensée morale - aspect que des approches mettant au premier plan des questions d’épistémologie ou de métaphysique ont souvent contribué à marginaliser dans les grandes synthèses proposées par l’histoire de la philosophie. Une autre spécificité de cette enquête sera d’étudier, entre philosophie et littérature, les prolongements de cette problématique jusqu’au moment présent, en étudiant certaines formes de résurgence de l’épicurisme sur la scène la pensée morale contemporaine et des débats qui la traversent.
Professeur à l’Université de Versailles, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (2001-2006), Jean-Charles Darmon a été directeur adjoint pour les lettres à l’ENS de 2005 à 2009.
Les réactualisations et transformations des philosophies hellénistiques constituent, dans l’histoire de la pensée morale, entre Renaissance et Lumières, un phénomène d’une fécondité remarquable, capital à tant d’égards pour l’étude des transferts entre mondes antiques et Europe de la première modernité. Le cas de la morale épicurienne offre de ce point de vue un terrain d’investigation de premier ordre. Après des siècles de mise à l’écart délibérée ou de méconnaissance quasi-totale, l’éthique d’Épicure ne s’est pas contentée de revivre ou de survivre dans les mémoires en dépit des défigurations dont elle avait été l’objet. Elle a connu, parmi les « modernes », une vitalité sans précédent depuis l’Antiquité, une vie nouvelle, et même plusieurs types de vies, ce qui impliqua toute une série de transformations du Jardin « originel », dont il importe de prendre la mesure. Bien des travaux récents ont mis en lumière l’importance considérable, et aux yeux de certains, décisive, du grand retour de la philosophie d’Épicure dans l’Europe de la première modernité. Mais il n’en reste pas moins vrai que cette présence de la morale épicurienne put donner lieu à bien des malentendus, qu’elle reste largement sous-estimée par les philosophes et les historiens de la philosophie, et qu’elle est, aujourd’hui encore, difficile à cerner et à caractériser.
L’ambition de cette enquête collective sera, en premier lieu, de ressaisir la riche diversité de ces interprétations et de ces usages de l’épicurisme qui, tout en se référant à l’antique doctrine du Jardin, participèrent à l’émergence de nouvelles formes de pensée morale - aspect que des approches mettant au premier plan des questions d’épistémologie ou de métaphysique ont souvent contribué à marginaliser dans les grandes synthèses proposées par l’histoire de la philosophie. Une autre spécificité de cette enquête sera d’étudier, entre philosophie et littérature, les prolongements de cette problématique jusqu’au moment présent, en étudiant certaines formes de résurgence de l’épicurisme sur la scène la pensée morale contemporaine et des débats qui la traversent.
Les Neurones de la lecture - Stanislas Dehaene, Collège de France - École normale supérieure 2016
Conférence de rentrée de l'École normale supérieure donnée par Stanislas Dehaene au Collège de France.
Le professeur se propose ici d'aborder le processus de lecture sous l'angle des neurosciences. Une telle approche permet d'éclairer d'un jour nouveau cette activité propre à l'homme, que la plupart des adultes accomplissent le plus naturellement du monde, et dont l'apprentissage est crucial.
Si nos gènes n’ont pas évolué pour nous permettre d’apprendre à lire, c’est l’écriture qui a évolué afin de tenir compte des contraintes de notre cerveau. Une question demeure : pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule, parmi les primates, à avoir inventé des symboles parlés ou écrits ? Deux concepts récents, celui de “théorie de l’esprit” – c’est-à-dire la capacité d’imaginer ce que pensent nos congénères- et celui d’”espace de travail conscient” –un réseau neuronal où les idées se recombinent en synthèses nouvelles- pourraient contribuer à cerner la singularité culturelle de l’esprit humain au sein de l’évolution biologique des espèces. En effet, la lecture est une invention culturelle récente.
Stanislas Dehaene est titulaire de la chaire psychologie cognitive et expérimentale au Collège de France et membre de l'Académie des Sciences. Ancien élève de l'École normale supérieure (1984-1989), de formation initiale en mathématiques puis mathématiques appliquées, Stanislas Dehaene est psychologue cognitif et neuroscientifique. Ses principaux domaines de recherche concernent les bases cérébrales de l'arithmétique et de la numération, la lecture et la conscience, thématiques qu'il explore au moyen d'expériences de psychologie cognitive et par l'imagerie cérébrale.
Le professeur se propose ici d'aborder le processus de lecture sous l'angle des neurosciences. Une telle approche permet d'éclairer d'un jour nouveau cette activité propre à l'homme, que la plupart des adultes accomplissent le plus naturellement du monde, et dont l'apprentissage est crucial.
Si nos gènes n’ont pas évolué pour nous permettre d’apprendre à lire, c’est l’écriture qui a évolué afin de tenir compte des contraintes de notre cerveau. Une question demeure : pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule, parmi les primates, à avoir inventé des symboles parlés ou écrits ? Deux concepts récents, celui de “théorie de l’esprit” – c’est-à-dire la capacité d’imaginer ce que pensent nos congénères- et celui d’”espace de travail conscient” –un réseau neuronal où les idées se recombinent en synthèses nouvelles- pourraient contribuer à cerner la singularité culturelle de l’esprit humain au sein de l’évolution biologique des espèces. En effet, la lecture est une invention culturelle récente.
Stanislas Dehaene est titulaire de la chaire psychologie cognitive et expérimentale au Collège de France et membre de l'Académie des Sciences. Ancien élève de l'École normale supérieure (1984-1989), de formation initiale en mathématiques puis mathématiques appliquées, Stanislas Dehaene est psychologue cognitif et neuroscientifique. Ses principaux domaines de recherche concernent les bases cérébrales de l'arithmétique et de la numération, la lecture et la conscience, thématiques qu'il explore au moyen d'expériences de psychologie cognitive et par l'imagerie cérébrale.
Le Cyberespace : Nouvel espace de conflictualité pour les Forces - Café stratégique - Université Bretagne Sud 2016
Gérard de BOISBOISSEL
Ingénieur de recherche au Centre de Recherche des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan
Secrétaire général de la chaire cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr / Sogeti / Thales
Ingénieur de recherche au Centre de Recherche des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan
Secrétaire général de la chaire cyberdéfense et cybersécurité Saint-Cyr / Sogeti / Thales
Anthropologie des usages des technologies numériques - Planète Conférences - Université Bretagne Sud 2016
Par Pascal PLANTARD, Professeur des Universités en Sciences de l'éducation, Anthropologue des usages des technologies numériques, Chargé de missions Innovation Pédagogique et Numérique.
L’arrivée massive des technologies numériques dans notre quotidien nous transforme autant qu’elle transforme le Monde. A partir de travaux scientifiques très récents réalisés en Bretagne et à l’international, Pascal Plantard vous invite à parcourir les conversions numériques que subissent aujourd’hui nos processus de communication, de socialisation et d’apprentissage tant dans nos institutions (l’école, l’entreprise…) que dans notre quotidien et nos émotions. Une conclusion prospective sera proposée au débat autour de l‘évolution du « vivre ensemble » en régime numérique.
L’arrivée massive des technologies numériques dans notre quotidien nous transforme autant qu’elle transforme le Monde. A partir de travaux scientifiques très récents réalisés en Bretagne et à l’international, Pascal Plantard vous invite à parcourir les conversions numériques que subissent aujourd’hui nos processus de communication, de socialisation et d’apprentissage tant dans nos institutions (l’école, l’entreprise…) que dans notre quotidien et nos émotions. Une conclusion prospective sera proposée au débat autour de l‘évolution du « vivre ensemble » en régime numérique.
Fashion Creative Technology : Nouveaux métiers & Nouveaux outils - CTT x Clausette - NUMA Paris 2016
Meeting organisé chez NUMA dans le cadre de la Fashion Tech Week #4.
La technologie a beaucoup modifié la création dans les 10 dernières années. La création et la technologie se nourrissent l'une l'autre et font apparaître de nouveaux métiers. Un décloisonnement des champs et des disciplines au profit d'un territoire commun entre la mode, la programmation et d'autres champs créatifs.
La technologie a beaucoup modifié la création dans les 10 dernières années. La création et la technologie se nourrissent l'une l'autre et font apparaître de nouveaux métiers. Un décloisonnement des champs et des disciplines au profit d'un territoire commun entre la mode, la programmation et d'autres champs créatifs.
mardi 25 octobre 2016
Le cosmopolitisme communautaire - Roger Chartier, Francesca Trivellato - Débats d'histoire Collège de France 2016
Débats d'histoire : une web-émission mensuelle animée par l'historien Roger Chartier.
Premier "Débats d'histoire" de l’année universitaire 2016-17 consacré à un livre d’une historienne italienne qui est professeure aux États-Unis, à l’Université de Yale, Francesca Trivellato. Cet ouvrage, paru dans la collection L’Univers historique des Éditions du Seuil, a pour titre : "Corail contre diamants. Réseaux marchands, diaspora sépharade et commerce lointain. De la Méditerranée à l’océan Indien, XVIIIe siècle"...
Lire la suite : http://www.college-de-france.fr/site/roger-chartier/Emission-d-octobre-2016.htm
Premier "Débats d'histoire" de l’année universitaire 2016-17 consacré à un livre d’une historienne italienne qui est professeure aux États-Unis, à l’Université de Yale, Francesca Trivellato. Cet ouvrage, paru dans la collection L’Univers historique des Éditions du Seuil, a pour titre : "Corail contre diamants. Réseaux marchands, diaspora sépharade et commerce lointain. De la Méditerranée à l’océan Indien, XVIIIe siècle"...
Lire la suite : http://www.college-de-france.fr/site/roger-chartier/Emission-d-octobre-2016.htm
Les Musées moteurs de la recherche - L'auditorium du Musée d'Orsay 2016
Par Alice Thomine-Berrada et Xavier Rey, conservateurs, musée d'Orsay, et Luc Bouniol-Laffont, chef du service culturel, directeur de l'auditorium.
Depuis une dizaine d'années, la plupart des grands musées parisiens et en région ont engagé un travail de valorisation de l'aspect scientifique de leur activité.
Pour prolonger et enrichir la réflexion que le musée d'Orsay a lancée sur le rôle et l'organisation de la recherche en son sein, il convie dans son auditorium, avec le soutien de l'Institut national d'histoire de l'art, des personnalités appartenant au monde des musées ou à celui de l'université, à témoigner de leur expérience récente dans ce domaine.
Ce premier rendez-vous est l'occasion pour le musée d'Orsay et l'Institut national d'histoire de l'art d'annoncer la mise en ligne d'une base de données dédiée aux livrets de Salons et expositions de groupe (1673-1914), un outil attendu par tous les historiens d'art.
Au-delà, il est question de mieux appréhender et de faire partager au public les enjeux actuels et futurs ainsi que les modalités de la recherche, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui dans nos musées.
Pour prolonger et enrichir la réflexion que le musée d'Orsay a lancée sur le rôle et l'organisation de la recherche en son sein, il convie dans son auditorium, avec le soutien de l'Institut national d'histoire de l'art, des personnalités appartenant au monde des musées ou à celui de l'université, à témoigner de leur expérience récente dans ce domaine.
Ce premier rendez-vous est l'occasion pour le musée d'Orsay et l'Institut national d'histoire de l'art d'annoncer la mise en ligne d'une base de données dédiée aux livrets de Salons et expositions de groupe (1673-1914), un outil attendu par tous les historiens d'art.
Au-delà, il est question de mieux appréhender et de faire partager au public les enjeux actuels et futurs ainsi que les modalités de la recherche, telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui dans nos musées.
Learning from experience : How our brains remember the past and shape our future - Columbia University 2016
Dr. Daphna Shohamy’s research explores how different parts of the brain work together to support learning, what this means for how memories are built, and what the consequences are for how we make decisions.
This talk is part of the Stavros Niarchos Foundation Brain Insight Lecture series, offered free to the public to enhance understanding of the biology of the mind and the complexity of human behavior. The lectures are hosted by Columbia’s Mortimer B. Zuckerman Mind Brain Behavior Institute and supported by the Stavros Niarchos Foundation.
Speaker: Daphna Shohamy, PhD. is an Associate Professor of Psychology at Columbia University as well as a Principal Investigator of the Mortimer B. Zuckerman Mind Brain Behavior Institute and member of the Kavli Institute for Brain Science.
This talk is part of the Stavros Niarchos Foundation Brain Insight Lecture series, offered free to the public to enhance understanding of the biology of the mind and the complexity of human behavior. The lectures are hosted by Columbia’s Mortimer B. Zuckerman Mind Brain Behavior Institute and supported by the Stavros Niarchos Foundation.
Speaker: Daphna Shohamy, PhD. is an Associate Professor of Psychology at Columbia University as well as a Principal Investigator of the Mortimer B. Zuckerman Mind Brain Behavior Institute and member of the Kavli Institute for Brain Science.
How Advances in Neuroscience Will Transform Treatments for Anxiety and OCD - Columbia University 2016
On September 19, psychiatrist Dr. Helen Blair Simpson discussed her acclaimed work on anxiety and related disorders (including obsessive compulsive disorder, or OCD). Taken together, these are some of the most common psychiatric disorders in the world.
Anxiety disorders (including OCD) affect more people worldwide than any other group of mental illnesses and are the sixth leading cause of global disability according to the World Health Organization (WHO). During her lecture, Dr. Simpson describes her current work both in improving the lives of today’s patients, while also working in concert with brain imagers, geneticists and others to develop revolutionary treatments for the patients of tomorrow.
Dr. Simpson — a professor of psychiatry at Columbia University Medical Center and Director of the Anxiety Disorders Clinic at the New York State Psychiatric Institute — is one of the world’s leading experts in anxiety. She helped to develop the first OCD treatment guidelines for the American Psychiatric Association, and has also advised the WHO on obsessive-compulsive and related disorders.
This lecture was part of the Stavros Niarchos Foundation Brain Insight Lecture series, offered free to the public to enhance understanding of the biology of the mind and the complexity of human behavior. The lectures are hosted by Columbia’s Mortimer B. Zuckerman Mind Brain Behavior Institute and supported by the Stavros Niarchos Foundation.
Anxiety disorders (including OCD) affect more people worldwide than any other group of mental illnesses and are the sixth leading cause of global disability according to the World Health Organization (WHO). During her lecture, Dr. Simpson describes her current work both in improving the lives of today’s patients, while also working in concert with brain imagers, geneticists and others to develop revolutionary treatments for the patients of tomorrow.
Dr. Simpson — a professor of psychiatry at Columbia University Medical Center and Director of the Anxiety Disorders Clinic at the New York State Psychiatric Institute — is one of the world’s leading experts in anxiety. She helped to develop the first OCD treatment guidelines for the American Psychiatric Association, and has also advised the WHO on obsessive-compulsive and related disorders.
This lecture was part of the Stavros Niarchos Foundation Brain Insight Lecture series, offered free to the public to enhance understanding of the biology of the mind and the complexity of human behavior. The lectures are hosted by Columbia’s Mortimer B. Zuckerman Mind Brain Behavior Institute and supported by the Stavros Niarchos Foundation.
Spectaculaire Second Empire : 1852-1870 - Conférence inaugurale - Musée d'Orsay 2016
Du choix du sujet, à la sélection des œuvres et à leur mise en scène, les commissaires de l’exposition - Guy Cogeval, commissaire général, Yves Badetz, Paul Perrin et Marie-Paule Vial - expliquent leurs parti-pris.
Spectaculaire Second Empire, 1852-1870
Musée d’Orsay : 27 septembre 2016 - 15 janvier 2017
http://bit.ly/Expo2ndEmpire
Spectaculaire Second Empire, 1852-1870
Musée d’Orsay : 27 septembre 2016 - 15 janvier 2017
http://bit.ly/Expo2ndEmpire
La boîte à outils du créateur - Fashion Tech Meeting #2 - NUMA Paris 2016
Startup et entrepreneuriat, Comment trouver un accompagnement sans gros budget ? Quelles possibilités et lieux pour travailler et se former ? Quelles plateformes de visibilité pour les jeunes diplômés ?
Présentation des participants :
1) Les Ateliers de Paris
Lauriane Duriez est directrice adjointe des Ateliers de Paris.
Véritable carrefour des jeunes entreprises de la création, les Ateliers de Paris sont à la fois un incubateur d’entreprises, un centre de conseil et d’accompagnement économique et une galerie d’exposition.
2) Ulule
Annika Schlüter, Sucess Manager des projets mode
De nationalité allemande, Annika est arrivée chez Ulule en tant que Succès Manager des projets Mode, Artisanat et Food après des études de gestion marketing à Paris. Elle vient tout juste de lancer la boutique participative d'Ulule dans le Marais pour continuer l'accompagnement des porteurs de projets au delà du crowdfunding.Ulule permet de découvrir et donner vie à des projets originaux. Sur Ulule, les projets ne sont financés que s'ils atteignent (ou dépassent !) leur objectif de collecte.
3) La Paillasse
Ludovic Sinet, Responsable des partenariats et de l'accompagnement des startups
Ludovic Sinet a suivi un parcours école de commerce et évolué au sein de plusieurs jeunes structures, dont Hello Tomorrow Challenge. La Paillasse, est un réseau de laboratoires interdisciplinaires offrant sans discrimination d’âge, de diplôme ou de revenu, le cadre technique, juridique et éthique nécessaire à la mise en œuvre de projets collaboratifs et open-source.
4) Tech Shop - Ateliers Leroy Merlin
Mathilde Berchon, Corporate Lead
Mathilde Berchon, est Auteure du premier livre en français sur l'impression 3D ("L'impression 3D", ed. Eyrolles, 2013), elle a passé plus de 5 ans à San Francisco et 1 autour du monde à rencontrer les communautés makers. Elle a rejoins le lieu de fabrication collaboratif TechShop lors de son ouverture il y a un an.TechShop Ateliers Leroy Merlin (nom des ateliers en France) a pour mission de démocratiser l’accès à des outils et machines jusque-là réservé aux professionnels à travers la création d’ateliers collaboratifs de fabrication.
5) LISAA Alumni
Philippe Lamaison, responsable pédagogique, Responsable pédagogique LISAA Mode Paris
est un réseau d’écoles français d’établissements d’enseignement supérieur/technique privé, reconnu par le ministère de la Culture et de la Communication depuis1986 qui forme des créateurs et des managers dans les domaines de l'animation, du jeu vidéo, de l'architecture d'intérieur, du design, du graphisme, du motion design et de la mode. A ce jour, LISAA Alumni représente un réseau de plus de 5000 diplômés.
6) SWEN
Steven Jacques, Co-Fondateur
est une marque de prêt-à-porter masculin fondée en 2015 par Swann Amdéo et Steven Jacques. L’héritage multiculturel des créateurs est le point de départ de leur processus créatif. Pour eux, la véritable richesse de leur génération réside dans la possibilité́ de se rassembler sans limite, ni frontière. Les créateurs utilisent des matières biologiques, recyclées ou produites localement tout en faisant l’impasse sur le cuir et la fourrure. Leurs collections sont fabriquées en France.
Présentation des participants :
1) Les Ateliers de Paris
Lauriane Duriez est directrice adjointe des Ateliers de Paris.
Véritable carrefour des jeunes entreprises de la création, les Ateliers de Paris sont à la fois un incubateur d’entreprises, un centre de conseil et d’accompagnement économique et une galerie d’exposition.
2) Ulule
Annika Schlüter, Sucess Manager des projets mode
De nationalité allemande, Annika est arrivée chez Ulule en tant que Succès Manager des projets Mode, Artisanat et Food après des études de gestion marketing à Paris. Elle vient tout juste de lancer la boutique participative d'Ulule dans le Marais pour continuer l'accompagnement des porteurs de projets au delà du crowdfunding.Ulule permet de découvrir et donner vie à des projets originaux. Sur Ulule, les projets ne sont financés que s'ils atteignent (ou dépassent !) leur objectif de collecte.
3) La Paillasse
Ludovic Sinet, Responsable des partenariats et de l'accompagnement des startups
Ludovic Sinet a suivi un parcours école de commerce et évolué au sein de plusieurs jeunes structures, dont Hello Tomorrow Challenge. La Paillasse, est un réseau de laboratoires interdisciplinaires offrant sans discrimination d’âge, de diplôme ou de revenu, le cadre technique, juridique et éthique nécessaire à la mise en œuvre de projets collaboratifs et open-source.
4) Tech Shop - Ateliers Leroy Merlin
Mathilde Berchon, Corporate Lead
Mathilde Berchon, est Auteure du premier livre en français sur l'impression 3D ("L'impression 3D", ed. Eyrolles, 2013), elle a passé plus de 5 ans à San Francisco et 1 autour du monde à rencontrer les communautés makers. Elle a rejoins le lieu de fabrication collaboratif TechShop lors de son ouverture il y a un an.TechShop Ateliers Leroy Merlin (nom des ateliers en France) a pour mission de démocratiser l’accès à des outils et machines jusque-là réservé aux professionnels à travers la création d’ateliers collaboratifs de fabrication.
5) LISAA Alumni
Philippe Lamaison, responsable pédagogique, Responsable pédagogique LISAA Mode Paris
est un réseau d’écoles français d’établissements d’enseignement supérieur/technique privé, reconnu par le ministère de la Culture et de la Communication depuis1986 qui forme des créateurs et des managers dans les domaines de l'animation, du jeu vidéo, de l'architecture d'intérieur, du design, du graphisme, du motion design et de la mode. A ce jour, LISAA Alumni représente un réseau de plus de 5000 diplômés.
6) SWEN
Steven Jacques, Co-Fondateur
est une marque de prêt-à-porter masculin fondée en 2015 par Swann Amdéo et Steven Jacques. L’héritage multiculturel des créateurs est le point de départ de leur processus créatif. Pour eux, la véritable richesse de leur génération réside dans la possibilité́ de se rassembler sans limite, ni frontière. Les créateurs utilisent des matières biologiques, recyclées ou produites localement tout en faisant l’impasse sur le cuir et la fourrure. Leurs collections sont fabriquées en France.
L’électronique embarquée et le textile appliqués au bien-être - Fashion Tech Meeting #1 - NUMA Paris 2016
Meeting organisé dans le cadre de la Fashion Tech Week #4 au Numa.
Intervenants :
Angel Moran, DG de LEMO
Lemo est l'inventeur et leader du connecteur push-pull. Groupe suisse de 1500 personnes présents en direct dans 19 pays, Lemo propose plus de 70000 références de connecteurs, du câble sous la marque Northwire ainsi que le câblage.
Angel Moran est directeur général de Lemo France depuis 4 ans. Après un parcours de 17 ans dans l'automobile en direction de projets et de business unit dans les secteurs d'innovation et de nouvelles technologies.
Intervenants :
Angel Moran, DG de LEMO
Lemo est l'inventeur et leader du connecteur push-pull. Groupe suisse de 1500 personnes présents en direct dans 19 pays, Lemo propose plus de 70000 références de connecteurs, du câble sous la marque Northwire ainsi que le câblage.
Angel Moran est directeur général de Lemo France depuis 4 ans. Après un parcours de 17 ans dans l'automobile en direction de projets et de business unit dans les secteurs d'innovation et de nouvelles technologies.
Karim Oumnia, CEO Digitsol
Karim Oumnia, ingénieur des Mines et fondateur/ceo du groupe Epsilon spécialisé dans le Footwear connecté avec les marques Digitsole et Zhortech.
Caroline Van Renterfghem, CEO de Wair
WAIR est le premier foulard anti-pollution connecté. C’est à la fois un accessoire de mode, une protection efficace et confortable contre la pollution de l’air mais aussi une application de prévention capable de prévenir en temps réel ses utilisateurs quand ils sont dans une ville polluée et quand il doivent donc porter leur WAIR !
Carine Coulm, Ceo Belty-emiota
Carine est bio-ingénieur, passionnée par le bien-être et le behavior design. Elle a crée Belty, une ceinture intelligente, en collaboration avec L'Aiglon.
Premier wearable évolutif, Belty permet à ses utilisateurs d'adopter de nouvelles habitudes bien-être et de construire un comportement santé cohérent.
Carine est bio-ingénieur, passionnée par le bien-être et le behavior design. Elle a crée Belty, une ceinture intelligente, en collaboration avec L'Aiglon.
Premier wearable évolutif, Belty permet à ses utilisateurs d'adopter de nouvelles habitudes bien-être et de construire un comportement santé cohérent.
L'Eye-tracker comme outil d'étude - Soirées de l'IREA - Université Bretagne Sud 2016
Les intervenants :
Bernard Gourvenec, Enseignant chercheur, Département Logique des Usages, Sciences Sociales et de l'Information, Telecom Bretagne
Céline Jacob, Maître de conférences en Marketing, Département Techniques de Commercialisation, IUT de Vannes
Valérie Patout-Gestin, Directrice Artistique, Agence Conseil en Communication et Innovation, Quintesis
Antoine Luu, Ingénieur Team Leader, MSc, MBA, Tobii France
Qu'est-ce que l'eye tracking ?
L’eye tracking ou oculométrie est une technologie permettant de mesurer la direction du regard d’une personne. Or le circuit visuel d’une personne permet d’éclairer son comportement, ses motivations, ses difficultés face à un contexte particulier.
L’eye tracking fait partie des mesures dites implicites, car il ne requiert pas une verbalisation du participant, ce qui le rend particulièrement pertinent dans des contextes complexes requérant des décisions rapides, ou des réflexes culturels, inconscients, comme par exemple, naviguer sur un site internet, utiliser une application mobile, visualiser une publicité, conduire une voiture, jouer au basket, etc.
La mesure est ainsi objectivée et les données valides pour aider l’ergonome, le communicant, le marketeur, le psychologue à prendre des décisions.
De nombreuses entreprises et industries mais aussi des centres de recherche universitaires en psychologie, en ingénierie ont intégré la méthode Eye Tracking afin de valider la composition d'un visuel (affiche, plaquette), d’évaluer l’ergonomie d'un site internet, la prise en main d’un progiciel, de mesurer l’efficacité d’un packaging en magasin ou d’une opération promotionnelle, la facilité de cheminement dans un aéroport ou une gare ; mais l’eye tracking sera également intégré dans notre quotidien, des jeux vidéos aux ordinateurs, en passant par les voitures, les bornes interactives, venant compléter les interfaces tactiles, ou traditionnelles (clavier souris).
Bernard Gourvenec, Enseignant chercheur, Département Logique des Usages, Sciences Sociales et de l'Information, Telecom Bretagne
Céline Jacob, Maître de conférences en Marketing, Département Techniques de Commercialisation, IUT de Vannes
Valérie Patout-Gestin, Directrice Artistique, Agence Conseil en Communication et Innovation, Quintesis
Antoine Luu, Ingénieur Team Leader, MSc, MBA, Tobii France
Qu'est-ce que l'eye tracking ?
L’eye tracking ou oculométrie est une technologie permettant de mesurer la direction du regard d’une personne. Or le circuit visuel d’une personne permet d’éclairer son comportement, ses motivations, ses difficultés face à un contexte particulier.
L’eye tracking fait partie des mesures dites implicites, car il ne requiert pas une verbalisation du participant, ce qui le rend particulièrement pertinent dans des contextes complexes requérant des décisions rapides, ou des réflexes culturels, inconscients, comme par exemple, naviguer sur un site internet, utiliser une application mobile, visualiser une publicité, conduire une voiture, jouer au basket, etc.
La mesure est ainsi objectivée et les données valides pour aider l’ergonome, le communicant, le marketeur, le psychologue à prendre des décisions.
De nombreuses entreprises et industries mais aussi des centres de recherche universitaires en psychologie, en ingénierie ont intégré la méthode Eye Tracking afin de valider la composition d'un visuel (affiche, plaquette), d’évaluer l’ergonomie d'un site internet, la prise en main d’un progiciel, de mesurer l’efficacité d’un packaging en magasin ou d’une opération promotionnelle, la facilité de cheminement dans un aéroport ou une gare ; mais l’eye tracking sera également intégré dans notre quotidien, des jeux vidéos aux ordinateurs, en passant par les voitures, les bornes interactives, venant compléter les interfaces tactiles, ou traditionnelles (clavier souris).
vendredi 21 octobre 2016
Que nous apprend la science sur la conscience ? - Jérome Sackur - Les Lundis de la Philosophie de l'ENS 2016
Exposé de Jérôme Sackur dans le cadre du cycle "Les lundis de la philosophie" (4 avril 2016)
Il est traditionnel de commencer exposés, articles et livres sur l'étude scientifique de la conscience par une mise en garde soulignant la difficulté de l'entreprise, voire en suggérant que la conscience restera toujours un peu mystérieuse, inaccessible en son fond à l'enquête empirique. Plus formellement, la même réticence se retrouve dans les distinctions entre les 'problèmes faciles' et les 'problèmes difficiles' de la conscience, ou entre les concepts de "conscience d'accès" et de "conscience phénoménale" – les uns compatibles avec l'approche scientifique, les autres non, parce qu'ayant essentiellement trait à la subjectivité. Contre cette vision, je défendrai l'idée que la conscience, sans qualificatif, est en réalité une des questions les plus accessibles pour la psychologie. J'illustrerai mon point de vue en montrant notamment comment expliquer la phénoménalité de l'expérience et son apparente richesse par un mécanisme unique de conscience d'accès. Plus généralement, au moyen de quelques exemples, je suggérerai qu'il est possible de démêler l'enchevêtrement de pensées qui nous conduisent, à tort, à poser la subjectivité comme point aveugle de la science. Alors, il apparaîtra que les problèmes les plus difficiles pour une science de la conscience, sans préjuger de leur intérêt ou de leur banalité philosophique, ne sont peut-être pas ceux qu'on croit (la subjectivité, les qualia, le fossé explicatif…), mais appartiennent plutôt à la problématique du flux mental, ou de la dynamique du courant de conscience.
Jérôme Sackur est professeur associé et Maître de conférences au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique à l'École normale supérieure.
Il est traditionnel de commencer exposés, articles et livres sur l'étude scientifique de la conscience par une mise en garde soulignant la difficulté de l'entreprise, voire en suggérant que la conscience restera toujours un peu mystérieuse, inaccessible en son fond à l'enquête empirique. Plus formellement, la même réticence se retrouve dans les distinctions entre les 'problèmes faciles' et les 'problèmes difficiles' de la conscience, ou entre les concepts de "conscience d'accès" et de "conscience phénoménale" – les uns compatibles avec l'approche scientifique, les autres non, parce qu'ayant essentiellement trait à la subjectivité. Contre cette vision, je défendrai l'idée que la conscience, sans qualificatif, est en réalité une des questions les plus accessibles pour la psychologie. J'illustrerai mon point de vue en montrant notamment comment expliquer la phénoménalité de l'expérience et son apparente richesse par un mécanisme unique de conscience d'accès. Plus généralement, au moyen de quelques exemples, je suggérerai qu'il est possible de démêler l'enchevêtrement de pensées qui nous conduisent, à tort, à poser la subjectivité comme point aveugle de la science. Alors, il apparaîtra que les problèmes les plus difficiles pour une science de la conscience, sans préjuger de leur intérêt ou de leur banalité philosophique, ne sont peut-être pas ceux qu'on croit (la subjectivité, les qualia, le fossé explicatif…), mais appartiennent plutôt à la problématique du flux mental, ou de la dynamique du courant de conscience.
Jérôme Sackur est professeur associé et Maître de conférences au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique à l'École normale supérieure.
jeudi 20 octobre 2016
La gastronomie inspire l'agroalimentaire - Joël Robuchon Interview - SIAL Paris 2016
La gastronomie inspire l'agroalimentaire / Joël Robuchon Interview
Interview de Joël Robuchon, chef étoilé, ambassadeur mondial de la gastronomie française.
Interview of Joël Robuchon, starred chef and worldwide ambassador of French gastronomy.
Animateur : Marie-Léty Burny
Intervenant(s) : Joël Robuchon, Parrain du SIAL 2016
Interview de Joël Robuchon, chef étoilé, ambassadeur mondial de la gastronomie française.
Interview of Joël Robuchon, starred chef and worldwide ambassador of French gastronomy.
Animateur : Marie-Léty Burny
Intervenant(s) : Joël Robuchon, Parrain du SIAL 2016
lundi 17 octobre 2016
Innovation, Réussites et Echecs - Xavier Terlet, Président, XTC World Innovation - SIAL Paris 2016
XTC : Innovation, réussites et échecs / Innovation, success and failures
Beaucoup d’investissements en Qualité, en R&D, en production, sont réalisés en pure perte faute d’un marketing adapté. S’il n’y a pas de recette du succès, il y a incontestablement des conditions de l’échec. Il y a des règles simples, empreintes de bon sens qui permettent d’optimiser singulièrement les chances de succès d’un nouveau produit.
A lot of investments in Quality, R&D, production are not efficient because of inappropriate marketing. If there is no recipe for success, there are certainly conditions that lead to failure. Following some simple and common-sense rules, it is possible to significantly increase the chances of success of a new product.
Animateur : Marie-Léty Burny
Intervenant(s) : Xavier Terlet, Président, XTC World Innovation
Beaucoup d’investissements en Qualité, en R&D, en production, sont réalisés en pure perte faute d’un marketing adapté. S’il n’y a pas de recette du succès, il y a incontestablement des conditions de l’échec. Il y a des règles simples, empreintes de bon sens qui permettent d’optimiser singulièrement les chances de succès d’un nouveau produit.
A lot of investments in Quality, R&D, production are not efficient because of inappropriate marketing. If there is no recipe for success, there are certainly conditions that lead to failure. Following some simple and common-sense rules, it is possible to significantly increase the chances of success of a new product.
Animateur : Marie-Léty Burny
Intervenant(s) : Xavier Terlet, Président, XTC World Innovation
vendredi 14 octobre 2016
Que reste-t-il de la science ? Le vélo, le mur et le citoyen par J.Testard - iMagination Week ESSEC 2016
iMagination Week Global BBA 2016, ESSEC Business School "Transformation"
Cette conférence de l'iMagination Week Global BBA 2016 intitulée "Que reste-t-il de la science? Le vélo, le mur et le citoyen" était proposée par Jacques Testard, Directeur de recherches honoraire à l'Inserm.
Le centre iMagination est dédié à l’imagination, à l'innovation et à la transdisciplinarité, il a pour but de former les managers d'aujourd'hui et de demain à comprendre le monde en mouvement tout en les rendants acteurs du monde à construire. L’iMagination Week Global BBA s’inscrit dans cette démarche en proposant un programme personnalisé aux étudiants du BBA autour de trois objectifs principaux :
Cette conférence de l'iMagination Week Global BBA 2016 intitulée "Que reste-t-il de la science? Le vélo, le mur et le citoyen" était proposée par Jacques Testard, Directeur de recherches honoraire à l'Inserm.
Le centre iMagination est dédié à l’imagination, à l'innovation et à la transdisciplinarité, il a pour but de former les managers d'aujourd'hui et de demain à comprendre le monde en mouvement tout en les rendants acteurs du monde à construire. L’iMagination Week Global BBA s’inscrit dans cette démarche en proposant un programme personnalisé aux étudiants du BBA autour de trois objectifs principaux :
- Encourager les étudiants à s’affirmer et à tracer la suite de leur parcours en les accompagnant dans le développement de leurs convictions, de leurs valeurs, et de leur créativité ;
- Offrir un environnement propice aux échanges et aux découvertes entre étudiants qui se retrouvent ensemble sur le campus après 6 mois d'échange et les étudiants nouvellement intégrés dans le programme ;
- Travailler individuellement et en équipe des éléments pédagogiques fondamentaux : prospective, partage, apprentissage, carte cognitive.
mardi 11 octobre 2016
iMagination Week Global BBA - Une semaine pour se transformer par Xavier Pavie - ESSEC Business School 2016
iMagination Week Global BBA 2016, ESSEC Business School "Transformation". Cette conférence de Prof. Xavier Pavie, Directeur du Centre iMagination de l'ESSEC, ouvre l'iMagination Week Global BBA 2016 en présentant à la fois son essence (Qu'est-ce que la transformation de soi ?) et son thème (Une semaine pour se transformer ?)
Le centre iMagination est dédié à l’imagination, à l'innovation et à la transdisciplinarité, il a pour but de former les managers d'aujourd'hui et de demain à comprendre le monde en mouvement tout en les rendants acteurs du monde à construire. L’iMagination Week Global BBA s’inscrit dans cette démarche en proposant un programme personnalisé aux étudiants du BBA autour de trois objectifs principaux :
- Encourager les étudiants à s’affirmer et à tracer la suite de leur parcours en les accompagnant dans le développement de leurs convictions, de leurs valeurs, et de leur créativité ;
- Offrir un environnement propice aux échanges et aux découvertes entre étudiants qui se retrouvent ensemble sur le campus après 6 mois d'échange et les étudiants nouvellement intégrés dans le programme ;
- Travailler individuellement et en équipe des éléments pédagogiques fondamentaux : prospective, partage, apprentissage, carte cognitiv
- Offrir un environnement propice aux échanges et aux découvertes entre étudiants qui se retrouvent ensemble sur le campus après 6 mois d'échange et les étudiants nouvellement intégrés dans le programme ;
- Travailler individuellement et en équipe des éléments pédagogiques fondamentaux : prospective, partage, apprentissage, carte cognitiv
vendredi 7 octobre 2016
Les nouvelles clés du bonheur - Christophe ANDRÉ, Psychiatre, hôpital Sainte-Anne à Paris - La CERA 2010
Octobre 2010 - Conférence (Partie 1) qui répond à la thématique "Comment être heureux ? Psychologie du bonheur en temps de crises."
Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=oBOM7VXbKZo
Christophe ANDRÉ est Psychiatre et psychothérapeute dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs.
Partie 2 : https://www.youtube.com/watch?v=oBOM7VXbKZo
Christophe ANDRÉ est Psychiatre et psychothérapeute dans le Service Hospitalo-Universitaire de l’hôpital Sainte-Anne à Paris, au sein d’une Unité de Psychothérapie Comportementale et Cognitive, spécialisée dans le traitement et la prévention des troubles émotionnels, anxieux et dépressifs.
mercredi 5 octobre 2016
La crise financière ou "l'hérésie néolibérale du capitalisme" - Michel Camdessus - HEC Paris 2016
L'ancien Directeur Général du FMI et Gouverneur honoraire de la Banque de France, Michel Camdessus, intervenait en ouverture de la conférence Finance for Good organisée par le Centre Society and Organizations d'HEC Paris le 29 septembre 2016. Répondant à la question, comment réenchanter la finance, il est revenu sur les racines de la crise financière de 2008 qu'il considère avant tout comme une crise morale. Placer la question éthique au centre des décisions sera selon lui le seul moyen de réenchanter; si ce n'est reconstruire le système financier.
Pour plus d'information sur la conférence
http://www.hecparisfinance4good.com/
#Finance4Good
Pour plus d'information sur la conférence
http://www.hecparisfinance4good.com/
#Finance4Good
mardi 4 octobre 2016
L'économie de la Connaissance, le Biomimétisme et la Blue Economy - Idriss ABERKANE - Le CERA 85, Mars 2015
Conférence sur l'économie de la Connaissance, le Biomimétisme et la Blue Economy
Pour contribuer à la traduction des sous-titres : http://www.youtube.com/time...
Idriss ABERKANE est professeur en géopolitique et économie de la connaissance à l'École centrale et chercheur à l'université de Stanford et au CNRS. Il est également éditorialiste pour Le Point.
Son livre "Libérez-votre cerveau ! " (sortie le 6 octobre 2016) :
- Amazon : https://www.amazon.fr/Cerveau-Idriss-Aberkane/...
- FNAC : http://livre.fnac.com/Cerveau-Idriss-Aberkane/...
Pour contribuer à la traduction des sous-titres : http://www.youtube.com/time...
Idriss ABERKANE est professeur en géopolitique et économie de la connaissance à l'École centrale et chercheur à l'université de Stanford et au CNRS. Il est également éditorialiste pour Le Point.
Son livre "Libérez-votre cerveau ! " (sortie le 6 octobre 2016) :
- Amazon : https://www.amazon.fr/Cerveau-Idriss-Aberkane/...
- FNAC : http://livre.fnac.com/Cerveau-Idriss-Aberkane/...
dimanche 2 octobre 2016
Regards croisés sur l'intelligence artificielle - Deepomatic , Hello Jam - CNAM, Printemps de l'économie 2016
GRAND FORMAT : REGARDS CROISÉS SUR L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Printemps de l'économie 2016, 8 avril 2016, au Carreau du Temple
Evénement organisé avec le CNAM
Alexis Collomb, Professeur, Cnam, chaire de nance
Manuel Zacklad, Professeur, Cnam, chaire d’expressions et cultures au travail, directeur du laboratoire DICEN (Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique) Marjolaine Grondin, fondatrice et directrice générale de Hello Jam
Augustin Marty, cofondateur et PDG de Deepomatic
Animation : Alexis Collomb, Cnam
En partant de l’exemple de deux startups (Deepomatic et Hello Jam), et de l’émergence de formes d’automatisation distribuée comme les smart contracts, nous réfléchirons aux utilisations de plus en plus nombreuses de l’intelligence artificielle, à son impact sur l’entreprise d’aujourd’hui et de demain, et sur le monde du travail. Doit-on avoir peur de la part grandissante de l’intelligence artificielle dans les différents processus des entreprises ?
Ou au contraire, faut-il constater qu’en ouvrant le champ des possibles, l’intelligence artificielle s’avère aussi utile que maîtrisable ?
Printemps de l'économie 2016, 8 avril 2016, au Carreau du Temple
Evénement organisé avec le CNAM
Alexis Collomb, Professeur, Cnam, chaire de nance
Manuel Zacklad, Professeur, Cnam, chaire d’expressions et cultures au travail, directeur du laboratoire DICEN (Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique) Marjolaine Grondin, fondatrice et directrice générale de Hello Jam
Augustin Marty, cofondateur et PDG de Deepomatic
Animation : Alexis Collomb, Cnam
En partant de l’exemple de deux startups (Deepomatic et Hello Jam), et de l’émergence de formes d’automatisation distribuée comme les smart contracts, nous réfléchirons aux utilisations de plus en plus nombreuses de l’intelligence artificielle, à son impact sur l’entreprise d’aujourd’hui et de demain, et sur le monde du travail. Doit-on avoir peur de la part grandissante de l’intelligence artificielle dans les différents processus des entreprises ?
Ou au contraire, faut-il constater qu’en ouvrant le champ des possibles, l’intelligence artificielle s’avère aussi utile que maîtrisable ?
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