samedi 30 janvier 2016

Philologie de la civilisation japonaise - Jean-Noël Robert - Poèmes bouddhiques japonais et le Sûtra du Lotus - Collège de France 2016


 

Jean-Noël Robert - Philologie de la civilisation japonaise

La chaire « Philologie de la civilisation japonaise » s’attache à un double projet :
  • Tout d’abord, elle se consacre à élucider le processus par lequel la culture japonaise s’est élaborée en parallèle, voire en décalage, avec le monde chinois grâce à un travail constant au long des siècles de remodelage des sources chinoises, alimenté par des représentations anciennes et réputées autochtones. Ce processus se justifie doctrinalement par le bouddhisme, dont le modèle de superposition des bouddhas sino-indiens aux divinités japonaises fournit l’idéologie de la relation langagière sino-japonaise.
  • En second lieu, ce modèle japonais doit permettre de mieux comprendre les phénomènes linguistiques analogues qui se retrouvent sous des formes diverses non seulement en Extrême-Orient, mais aussi dans d’autres aires culturelles (arabo-persane, indo-tibétaine, gréco-latine, etc.) en une relation qui est ici appelée « hiéroglossie ».

Le Collège de France rassemble le meilleur de la recherche française. Prix Nobel, médailles Fields, prix Abel et les plus grands chercheurs s’y côtoient pour faire avancer tous les domaines de la connaissance mondiale : mathématiques, sciences de la matière et du vivant, mais aussi histoire, sciences humaines, économie. Ce savoir, qui a vocation à rayonner partout dans le monde, est enseigné de manière libre et gratuite, au rythme des découvertes.

Visitez le site : College-de-France.fr

jeudi 28 janvier 2016

Décryptage de la Transformation digitale - Conférence avec Oussama Ammar - EMLYON Business School 2015


 
Dans le cadre des Matinales de la Transformation, EMLYON Business School & Manpowergroup ont reçu Oussama Ammar le 3 novembre sur le thème du "Décryptage de la transformation digitale".

"La Société Automatique", par Bernard Stiegler - Avec Pascal Guitton, Inria Channel 2014


 
Bernard Stiegler , Philosophe, directeur de l'Institut de recherche et d'innovation du Centre Georges-Pompidou . Présentation par Pascal Guitton , Directeur de la recherche Inria.

La numérisation généralisée qui est en cours conduit à l'automatisation intégrale, et ce fait emporte des questions épistémologiques aussi bien qu'économiques, sociales et politiques de première grandeur. Cette conférence s'attachera tout d'abord à esquisser le contexte de cette métamorphose des sociétés -- qui se décline aussi bien du côté du calcul intensif et de la smart city que de la production robotisée, de la neuro-économie, du corps et de la transformation des conditions de la décision dans tous les domaines. Elle tentera ensuite de montrer que toute l'organisation économique qui s'était concrétisée au cours du XXè siècle autour de l'organisation fordiste et keynésienne de la production et de la consommation s'en trouve compromise. Elle soutiendra enfin qui, d'une part, loin d'être le contraire de l'automatisation, la capacité de décision la suppose, et d'autre part, seule l'automatisation qui permet la désautomatisation est productrice de valeur durable -- c'est à dire de néguentropie.

Biographie :
Sous la direction de Jacques Derrida, Bernard Stiegler soutient sa thèse à l'École des hautes études en sciences sociales en 1993 et obtient un doctorat de philosophie. Il axe sa réflexion sur les enjeux des mutations actuelles — sociales, politiques, économiques, psychologiques — portées par le développement technologique et notamment les technologies numériques. En 1987, il conçoit l'exposition « Mémoires du futur » et en assure le commissariat au centre Georges Pompidou. A partir de 1988, il enseigne à l'Université de technologie de Compiègne (UTC), et y devient directeur d'une unité de recherche qu'il fonde en 1993, « Connaissances, organisations et systèmes techniques ». Il lance en 1989 le projet LECAO (« lecture et écriture critiques assistées par ordinateur ») avec le soutien du ministère de la Recherche ; il crée et lance également le séminaire de sciences et technologies cognitives de Compiègne, qui se poursuit depuis chaque année au cours de la dernière semaine de janvier, et qui aura reçu plus de mille doctorants et chercheurs français et étrangers ; il lance le programme OPEN (« outil personnalisable d'édition numérique ») puis conçoit la station de lecture audiovisuelle (SLAV) du dépôt légal de l'autiovisuel pour l'INA. Bernard Stiegler devient directeur général adjoint de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) en 1996, directeur général de l'Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam) en 2001, puis il fonde l'Institut de recherche et d'innovation au Centre Pompidou en 2006, d'où il anime le réseau international digital studies network. Il a été professeur à l'université de Londres de 2008 à 2014, et visiting professor à Northwestern, Cambrige et Zurich. Il est fellow des universités de Lüneburg et de Dublin, et il enseignera à partir de 2015 à l'université Humboldt de Berlin.

Bernard Stiegler est fondateur et président depuis 2005 d'ARS INDUSTRIALIS, une association d'étude et de réflexion transdisciplinaire sur le nouveau monde industriel qui émerge avec le numérique. Posant qu'il n'y pas de vie de l'esprit sans instruments spirituels, Ars Industrialis s'est fixé pour but de concevoir un nouveau type d'agencement entre culture, technologie, industrie et politique autour d'un renouveau de la vie de l'esprit. Inscrite dans cette démarche, s'est ouverte en septembre 2010 l'école de philosophie d'Epineuil-le-Fleuriel, où Bernard Stiegler propose des cours de philosophie en ligne (www.pharmakon.fr) et anime un séminaire doctoral en visioconférence qui rassemble quarante chercheurs de quinze pays.

Bernard Stiegler est membre du Conseil national du numérique, du comité de prospective de l'Arcep, du comité d'orientation d'Etalab, du comité d'orientation stratégique France univesité numérique, de l'institut Diderot et de l'Institut de la mémoire B2V. Il est l'auteur de trente ouvrages.

La Transformation Digitale : Un impératif Stratégique pour les entreprises - Conférence Skema Business School 2015


 
Cette conférence exceptionnelle s'est déroulée, le lundi 13 avril 2015 sur le campus SKEMA de Paris (La Défense), avec Didier Bonnet (diplômé SKEMA 1983, Vice-Président senior de CapGemini Consulting), et Nicolas Rolland, Directeur de l’innovation et de la transformation numérique pour AXA France.

Quels sont les principaux pièges à éviter dans la transformation numérique ? Comment la transformation digitale va-t-elle modifier les exigences dans le recrutement des salariés d'ici 5 ans ? Nos conférenciers ont répondu à ces questions, partageant leurs expertises et leurs expériences.
 
SKEMA is a global business school, which, through its research and teaching, creates the necessary material and human resources to deliver an educational programme that reflects the global economic environment perfectly.
SKEMA opens a new chapter in the history of business schools by focusing its educational programme on the knowledge economy.
The school is international in nature, through its multi-campus, international structure, with sites in France, USA, China and Brazil.
 
SKEMA Web site : http://www.skema.edu/

La Culture digitale, premier levier de la Transformation numérique de l'entreprise ? - Netexplo Forum, BPI 2015


 
Table ronde du dernier Netexplo Forum 2015 au siège de l'Unesco. Avec notamment l'intervention de Sabine Lochmann, Directrice Générale de BPI group, qui évoque la nécessité et les enjeux de la transformation numérique.

La Transformation se fait par les Hommes, les entreprises font l'économie - Philippe Lemoine - AquitaineInnov 2015


 
L'intervention de Philippe Lemoine, chercheur et ancien grand patron (Groupe Galeries Lafayette et Laser) à l'origine du rapport "La nouvelle grammaire du succès" commandé par le Gouvernement sur la transformation numérique de l’économie française.
"La France n'est pas championne dans le numérique mais elle peut être leader dans l'appropriation du numérique et de ses changements" a introduit cet expert avant de poursuivre "Oui, il y a bien une transformation numérique et de la société. En quoi est-ce un sujet d'actualité pour les entreprises et les gouvernements ? Parce que tout le monde est concerné, tous les secteurs d'activité.".
Contrairement aux idées-reçues, Philippe Lemoine a expliqué que la transformation numérique provient avant tout d'un changement dans le jeu des acteurs : "Les individus ont vu arriver les nouvelles technologies, comme les smartphones ou les tablettes, et ils s'en sont très vite emparés. Ce sont eux qui inventent des marchés. Les entreprises observent et essaient de trouver comment créer de la valeur."
Du point de vue de l'économie française, cette transformation n'est pas sans contrepartie : "Un emploi actuel sur deux est appelé à disparaître ou à muter dans les 15 ans à venir"… mais s'accompagne aussi de signaux positifs à l'attention des entreprises : "En France, le secteur du numérique offre finalement plus d'opportunités que de risques. L'appropriation des technologies par les personnes est 15 à 20% meilleure que la moyenne européenne. De plus, bonne nouvelle pour les petites entreprises : dans le domaine des start-ups numériques, le territoire abrite les grands de demain, à condition de les accompagner."
Le chercheur a conclu son discours en donnant plusieurs pistes : "Du côté de l'État, il faut muscler la gouvernance, créer par exemple un rendez-vous annuel pour faire le point entre pouvoirs publics, régions, grandes entreprises et société civile. Comme en Allemagne qui se positionne clairement sur l'industrie numérique et l'usine digitale ! Du point de vue de l'entreprise, la clé reste celle de comprendre la demande et les attentes".

Gagner en compétitivité en créant l'entreprise à vivre - Dominique MARTIN - Aquitaine Innovation 2015


 
Illustration de sa volonté de pousser le développement des entreprises par toute forme d'innovation, ADI organisait, en sortie de son AG à Aquitaine Cap Métiers (Pessac), une conférence inédite à destination de tous les dirigeants aquitains sur le thème de la transformation numérique des entreprises.
Dominique Martin, Directeur en charge de la Transformation Air Innov chez Thales Avionics a souligné en ouverture de la conférence les bénéfices à retirer d'un projet de transformation d'entreprise. Prenant appui sur l'exemple du projet du futur campus de Thales Air Innov de 2 300 salariés à Mérignac (Gironde), il a expliqué comment susciter l'innovation et accroître la performance de l'entreprise en faisant cohabiter l'humain et la technologie. À l'appui de son discours, quelques chiffres marquants :
- 80% des discussions autour d’une machine à café concernent le travail,
- Le taux moyen d'occupation d'un poste de travail est de 50%,
- 50 mètres, c’est la distance maximale entre deux collaborateurs pour qu’il y ait une réelle collaboration,
- 80% des idées innovantes jaillissent au coeur de la relation interpersonnelle dans un même espace physique…
Comment, dans ce cadre, rendre efficaces et compétitives des entreprises "étendues" ? La réponse de Dominique Martin : "Le nomadisme interne ! Il est aujourd'hui démontré qu'on ne mène plus toutes ses actions depuis son bureau. Il faut dépasser le modèle du vase clos et chercher tous les moyens de collaborations dans l'entreprise. Réinstaurer la convivialité, l'horizontalité et fluidifier les échanges. La solution ? Une diversité d'espaces très professionnels ou très conviviaux à disposition de tous les salariés. En bref créer "l'entreprise à vivre". Même si la France est encore très loin du modèle high-tech californien, le passage d'un modèle taylorien à un modèle plus moderne avec un échange équilibré entre l'Homme et l'entreprise s'impose comme une clé."

Design, comme un moteur pour la transformation des entreprises - Rencontres du Design, Aquitaine Innovation 2015


 
 Rencontres du Design, Aquitaine Innovation 2015 :
Informer les chefs d’entreprises du rôle et de l’efficacité du DESIGN, COMME UN MOTEUR POUR LA TRANSFORMATION DES ENTREPRISES, de la démarche Design, ses bénéfices et ses possibilités pour l'entreprise.

lundi 25 janvier 2016

"La France sous anti-dépresseurs" par J.-C. Liaudet, Psychanalyste - Conférence Isegoria Audencia Nantes 2015


 
La France, sous anti-dépresseurs ? Les Français sont la deuxième population la plus pessimiste au monde concernant l’année 2015, juste derrière les Italiens, selon un sondage réalisé dans 65 pays. Pourquoi les français voient-il à ce point l’avenir en noir ? Invité le 30 mars 2015 à Audencia, Jean Claude Liaudet, psychanalyste et écrivain, s’est interrogé sur les causes d'un mal non seulement français mais mondial. Psyché républicaine mise à mal par sa concurrente libérale, individualisation de l’échec, pression à la performance… Liaudet nous invite à voire dans l’état dépressif un droit à l’improductivité, un temps de recul sur soi-même pour se soustraire aux dures règles de la concurrence qui nous gouvernent.

dimanche 24 janvier 2016

Le Droit à l'oubli en ligne : L'expérience espagnole - Artemi Rallo Lombarte - Université Paris-Dauphine 2015


 
Artemi Rallo Lombarte
Professeur de Droit Constitutionnel
Université Jaume I à Castellon (Espagne)
Ancien Directeur de l'Agence Espagnole de Protection des Données

mercredi 20 janvier 2016

De Gravity à Interstellar, de Newton à Einstein, la gravité sans pesanteur - Roland Lehoucq - CEA Saclay 2015


 
Conférence Cyclope Juniors du 24/11/2015 par Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA-Irfu (Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers).

Avec Gravity et Interstellar, l’exploration spatiale est revenue en force sur nos écrans ! Ces fictions jouent avec la gravitation, que

ce soit pour rejoindre la Terre ou pour mieux s’en échapper. En deux conférences, Roland Lehoucq, astrophysicien à l’IRFU, au CEA Saclay, chausse ses lunettes « 4D » de scientifique pour vous faire redécouvrir ces odyssées spatiales. A travers elles, c’est l’épopée de la gravité, de Newton à Einstein, qui vous est contée.

Episode 2 : Interstellar

Après Gravity et la physique newtonienne, notre périple se poursuit avec le film Interstellar qui nous plonge dans un futur proche où la Terre devient irrespirable. Si la situation est grave, la gravité pourrait nous tirer d’affaire ! Courbure de l’espace-temps, trous noirs et trous de ver, temporalité élastique, examinons cette œuvre de science-fiction qui s’appuie sur la théorie de la relativité générale énoncée par Einstein il y a exactement 100 ans.

lundi 18 janvier 2016

Que pensent et que veulent les neurosciences cognitives ? - L. Naccache, Y.C. Zarka, J.P. Changeux - PhiléPol 2015


 
L'équipe PHILéPOL, composante de l'EA4569 Ethique, Politique et Santé, de l'Université Paris Descartes, vous présente l'ensemble de ses travaux à travers les différents colloques et séminaires organisés par notre équipe de recherche.
 
14h : Lionel Naccache et Yves Charles Zarka : introduction

14h30 : Jean-Pierre Changeux (Institut Pasteur & Collège de France) : «Mieux comprendre le cerveau de l’homme dans la relation à soi et à l’autre »

15h15 : Yves Charles Zarka (Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Citée) : « La conscience peut-elle jamais entrer en laboratoire ? »

16h : Pause

16h15 : Lionel Naccache (Université Pierre et Marie Curie) : «Neurosciences cognitives et sciences humaines, une relation à inventer »

17h : Pascale Gillot (Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne) : « Les neurosciences cognitives : un matérialisme cartésien ? »

17h45 : Pause

18h : Yves Agid (Université Pierre et Marie Curie) : « Est-ce que la subconscience l’emporte sur la conscience ? »

18h45 : Jérôme Sackur (Institut d’Études Cognitives EHESS/CNRS/ENS) : « Les neurosciences cognitives: la restauration du style classique dans les sciences humaines ? »

Les neurosciences ont-elles quelque chose à nous apprendre sur le réel ? - Villa Gillet Lyon 2012


 
Un événement conçu et organisé par la Villa Gillet ( http://www.villagillet.net/ ) dans le cadre du festival Mode d'emploi ( http://www.festival-modedemploi.net ) à l'Hôtel de Région (Lyon), le dimanche 2 décembre 2012.
Avec Jocelyn Benoist, Patrick Boucheron, Elizabeth Loftus, Lionel Naccache, Israel Rosenfield, conçu et animé par Lionel Naccache

Percevons-nous le monde tel qu'il est vraiment, ou sommes-nous victimes d'illusions de toutes sortes ? Qu'ils tâchent de déjouer de simples illusions d'optique, ou qu'ils dénoncent les ruses idéologiques qui déforment notre appréhension du réel, les hommes se méfient de leur propre capacité à accéder à la réalité. Les découvertes des neurosciences sur les fonctionnements du cerveau (et notamment son rapport à la fiction) sont venues à nouveau souffler sur les braises. Mais faut-il jeter le « bébé » (notre accès au réel) avec l'eau du bain (les difficultés inhérentes à cet hypothétique accès), et faire le deuil de l'accès au réel ? Cinq chercheurs de disciplines très différentes répondront à cette question.

vendredi 15 janvier 2016

Design sonore / Marketing sensoriel, nouveaux vecteurs de l’Innovation - Design to business 2014


 
Antoine Charon, co-dirigeant Sound To Sight

Comment le son peut-il valoriser un produit ?
Créer de nouvelles émotions chez l’utilisateur ?
Déterminer un langage sensoriel nouveau pour les objets de demain ?

Sound To Sight est la seule agence de design sonore avec une approche transversale inédite permettant de répondre à des problématiques aussi diverses que sont celles des industriels, designers, artistes, architectes, urbanistes et scénographes. Designers, créateurs de sons, nous pensons que le secret de la réussite est dans l’approche participative des projets créatifs. Exemple d’un projet de recherche applicative réalisé pour le groupe PSA et leurs véhicules électriques.

Design to Business
La sélection des intervention d'entreprises innovantes et de professionnels du design dans le cadre de la 3ème convention d'affaires dédiée au design en France.
www.DesignToBusiness.fr

jeudi 14 janvier 2016

La céramique et la mémoire des couleurs de Raphaël - Philippe Walter - Véronique Milande - Art et chimie - Collège de France 2015


Logo du Collège de france

 
Conférence Philippe Walter - Véronique Milande :  


Visite guidée de la Cité de la céramique :
Accéder au site internet de la Cité de la Céramique

La visite guidée des ateliers de production de porcelaine de Sèvres – Cité de la céramique organisée à l’occasion de la conférence est désormais complète.

Nous vous invitons à découvrir et visiter le musée et les ateliers de production de porcelaine de Sèvres – Cité de la céramique toute l’année.

Philippe Walter, Collège de France et Véronique Milande, chef du service de la conservation préventive et de la restauration de la Cité de la céramique


La Sainte Famille, Constantin Abraham (1785-1855) d'après Raphaël
 

Les auditeurs pourront découvrir une œuvre des collections nationales de la Cité de la céramique, la copie sur plaque de porcelaine de La Sainte Famille d’après Raphaël.

La copie de tableaux sur plaque de porcelaine s’est développée au début du XIXe siècle et répondait, à l’époque, à un souci de conservation du patrimoine. On reproduisait alors les chefs-d’œuvre de l’art européen sur la céramique, un support aux couleurs inaltérables. Raphaël fut l’un des peintres les plus copiés. On trouve également des copies de Mantegna, Léonard de Vinci, Rubens, Titien, van Loo, etc.
Cette pratique était particulièrement exigeante car le copiste devait concilier un grand talent artistique et les qualités d’un chimiste afin de retrouver, une fois cuites, des couleurs fidèles à celles du modèle. Le rendu de ces œuvres peintes sur porcelaine est particulièrement saisissant et les couleurs de cette Sainte Famille d’après Raphaël en sont un magnifique exemple.
Sous la forme d’un dialogue, Philippe Walter et Véronique Milande apporteront leur expertise autour de cette œuvre exceptionnelle.
Crédits photo :  La Sainte Famille, Constantin Abraham (1785-1855) d’après Raphaël (dit), Sanzio Raffaello (1483-1520), porcelaine dure, Sèvres, Cité de la céramique © RMN-Grand Palais (Sèvres, Cité de la céramique) / Martine Beck-Coppola
 

Révéler les savoir-faire de l'orfèvrerie médiévale - Philippe Walter - Isabelle Bardiès-Fronty - Collège de France 2015

Art et chimie Révéler les savoir-faire de l'orfèvrerie médiévale

Sous la forme d'un dialogue, Philippe Walter et Isabelle Bardiès-Fronty apporteront leur expertise en chimie, en archéologie, en histoire et histoire de l'art autour de cet ensemble exceptionnel.


Conférence Cluny
Crédits image : Musée de Cluny © P. Walter
 
Comment révéler, en observant et en analysant de remarquables parures mérovingiennes, la richesse des savoirs techniques et la circulation des peuples et des matières au Moyen Âge ?
C’est ce que proposent d’aborder lors d’une étude « en direct », sous l’angle de la chimie et de l’histoire de l’art, le Pr Philippe Walter et Isabelle Bardiès-Fronty, conservateur en chef au musée de Cluny.
En 1862, furent mises au jour dans une gravière des environs de Valence d’Agen (Tarnet- Garonne), deux fibules aquiliformes et une plaque-boucle de ceinture qui figurent au rang des plus beaux ensembles de l’art wisigothique en Europe. Probablement issues d’une même sépulture du VIe siècle, elles témoignent du raffinement des artistes au début du Moyen Âge. Le thème animalier des deux aigles aux formes stylisées, l’élégance géométrique de la plaque-boucle et les couleurs brillantes des trois objets sont autant de caractéristiques de l’orfèvrerie des Wisigoths, installés dès le Ve siècle au sud-ouest de l’Europe et dont les capitales de royaumes furent successivement Toulouse et Tolède. Les techniques de la dorure et les incrustations de verre et de grenat, mieux comprises grâce aux analyses scientifiques, illustrent les savoir-faire des artisans et nous racontent la circulation, parfois sur de longues distances, des matières employées pour décorer ces objets de parure.
 

mardi 5 janvier 2016

Chaire Edgar Morin de la Complexité - Michel Dacorogna et Marie Kratz - Séminaire de Recherche ESSEC BS 2015


 
Michel Dacorogna et Marie Kratz sont intervenus sur le thème " Gérer des risques de plus en plus complexes dans un monde de plus en plus stochastique". Séminaire de recherche animé par Laurent Bibard. Evènement organisé par la chaire Edgar Morin de la complexité de l'Essec et le CREAR (Centre de Recherche Econofinancière et Actuarielle sur le Risque) le jeudi 17 décembre 2015.
ESSEC Business School : http://www.essec.fr