Big Data en biologie et médecine : Nouveaux outils, nouveaux concepts ?
Ces dix dernières années a vu l’émergence d’une nouvelle approche en biologie, appelée biologie des systèmes, qui s’appuie sur l’acquisition de données aussi exhaustives que possible concernant le système à l’étude. Ces données sont d’ordre génétique (ex : séquence du génome), moléculaires (ex : niveau d’expression de tous les gènes), phénotypiques (ex : pression artérielle, poids, mesures issues d’objets connectés), et aussi d’ordre qualitatif tel que des images ou radios. Une interprétation appropriée de l’ensemble massif de ces données –d’où le nom « Big Data », devenu très médiatisé, ou mégadonnées– serait la porte ouverte à une compréhension intégrative des phénomènes du vivant, tant physiologiques que pathologiques. De ce fait, autant en biologie fondamentale qu’en médecine, dans le cadre de la médecine dite personnalisée, cette approche suscite d’énormes attentes, alors même que de nombreux défis restent à adresser. L’enjeu est non seulement scientifique, mais aussi sociétal, économique, et politique.
Cet exposé revient plus spécifiquement sur l’intrication « Big Data », complexité, et médecine personnalisée, en faisant le lien avec le développement de la modélisation, entre réalités, promesses et leurre.
Conférence de Béatrice Desvergne, professeur à la Faculté de Biologie et de Médecine de l'Université de Lausanne, professeure invitée par le labex TransferS et Michel Morange (République des Savoirs).
Médecin, biologiste et philosophe, Béatrice Desvergne est professeure au Centre intégratif de génomique (CIG) de l’UNIL et vice-Doyenne en charge de l’organisation de la Section des sciences fondamentales, à la Faculté de Biologie et de Médecine de Université de Lausanne en Suisse.
En 2012, elle a été désignée Doyenne de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) . Une nomination historique, puisque Béatrice Desvergne est devenue ainsi la première femme à la tête d’une Faculté de médecine en Suisse romande.
Ces dix dernières années a vu l’émergence d’une nouvelle approche en biologie, appelée biologie des systèmes, qui s’appuie sur l’acquisition de données aussi exhaustives que possible concernant le système à l’étude. Ces données sont d’ordre génétique (ex : séquence du génome), moléculaires (ex : niveau d’expression de tous les gènes), phénotypiques (ex : pression artérielle, poids, mesures issues d’objets connectés), et aussi d’ordre qualitatif tel que des images ou radios. Une interprétation appropriée de l’ensemble massif de ces données –d’où le nom « Big Data », devenu très médiatisé, ou mégadonnées– serait la porte ouverte à une compréhension intégrative des phénomènes du vivant, tant physiologiques que pathologiques. De ce fait, autant en biologie fondamentale qu’en médecine, dans le cadre de la médecine dite personnalisée, cette approche suscite d’énormes attentes, alors même que de nombreux défis restent à adresser. L’enjeu est non seulement scientifique, mais aussi sociétal, économique, et politique.
Cet exposé revient plus spécifiquement sur l’intrication « Big Data », complexité, et médecine personnalisée, en faisant le lien avec le développement de la modélisation, entre réalités, promesses et leurre.
Conférence de Béatrice Desvergne, professeur à la Faculté de Biologie et de Médecine de l'Université de Lausanne, professeure invitée par le labex TransferS et Michel Morange (République des Savoirs).
Médecin, biologiste et philosophe, Béatrice Desvergne est professeure au Centre intégratif de génomique (CIG) de l’UNIL et vice-Doyenne en charge de l’organisation de la Section des sciences fondamentales, à la Faculté de Biologie et de Médecine de Université de Lausanne en Suisse.
En 2012, elle a été désignée Doyenne de la Faculté de biologie et de médecine (FBM) . Une nomination historique, puisque Béatrice Desvergne est devenue ainsi la première femme à la tête d’une Faculté de médecine en Suisse romande.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.