Comment appréhender autrement l’innovation digitale ?
Clémentine Piazza, Group Marketing Director chez Unibail-Rodamco, Hubert Blanquefort, Directeur Digital et Editorial chez EDF, et Marie Rebeyrolle, Docteur en Anthropologie Sociale et Ethnologie, partagent leur point de vue sur la bonne façon de concilier désirabilité, viabilité et faisabilité dans la recherche du meilleur produit ou service digital pour une marque.
Quand il s’agit d’être innovant, il est difficile de savoir par où commencer. Chercher à quoi peut bien servir une technologie émergente? Rendre possible ce dont on sait que ça va se vendre? Ou partir à la recherche des vrais problèmes des gens?
Michael Porter a prédit dans la Harvard Business Review que ses fameuses 5 forces concurrentielles allaient toutes être impactées par des objets connectés innovants et surtout la bonne exploitation de la donnée qui en est issue. On cite souvent en exemple l’écosystème vertueux des clients utilisateurs de Nest et du fournisseur Austin Energy. Comment aborder la question de la génération par les clients de data utile et utilisable? Doit-on d’abord s’interroger sur ce que les gens sont prêts à accepter? Ou imaginer des bénéfices suffisants pour qu’ils acceptent de partager leur données? Quel est le rôle de la marque dans la confiance que les gens lui font pour lui confier leurs données? Qu’arrivera-t-il à ceux qui ne trouvent pas la bonne formule? Comment accompagner à l'interne les changements (les transformations numériques) requis?
Quand on pense innovation digitale, on ne pense pas tout de suite à la fourniture d’énergie. Or c’est un secteur qui n’est pas à l’abri du risque d’Uberisation, avec le déploiement de la concurrence, l’arrivée à maturité d'alternatives de stockage et l’évolution des rapports à la consommation. Le digital est-il pour l’opérateur historique une opportunité de renforcer son image d’innovation? Comment participe-t-il à la création d’une relation de confiance? Qu’est ce qu’une ethnographie des usages et des attitudes vis à vis de l'énergie pourrait nous apprendre?
Année après année, les géants du digital imaginent de nouveaux moyens d’abolir la distance physique et temporelle qui nous sépare d’un produit dont on a envie ou besoin. Amazon réduit la distance moyenne entre la population et ses entrepôts. Uber teste à Washington la distribution de produits essentiels en 10 mn. Dans ce contexte, comment maintenir la désirabilité des centres commerciaux suffisamment forte pour garder la préférence des consommateurs? Le digital est-il (paradoxalement!) la solution? Comment savoir ce qui va continuer d’amener les gens dans les centres commerciaux?
Cette table ronde est animée par Jean Pascal Mathieu, Directeur exécutif, Innovation Consulting de Razorfish.
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Qu'est-ce que l'EBG ?
Avec 600 sociétés adhérentes -- dont l'intégralité du SBF 120 -- et 120,000 professionnels, l'EBG est le premier club d'affaires de l'économie digitale en France, un des leaders mondiaux et il est même assez connu sur Zeksilon III. Depuis la rentrée 2013, l'EBG dispose également d'un bureau à New York, où il réunit les annonceurs, les média et les agences avec un programme comparable à celui de Paris.
Les évènements organisés par l'EBG recouvrent :
19 commissions tous les mois, qui réunissent chacune de 100 à 300 personnes
Un dîner trimestriel réservé aux cadres dirigeants
Une Assemblée générale annuelle, qui réunit les adhérents autour de personnalités de haut niveau.
Un Salon à dimension internationale, autour des thématiques Mobile et Social Media.
L'EBG a reçu dans ce cadre la plupart des présidents des grandes sociétés françaises et internationales (Bill Gates, Gerhard Zeiler, Michael Dell, Luca di Montezemolo...), ainsi que de nombreux hommes politiques et des scientifiques de haut niveau (Etienne Klein, Jean-Pierre Luminet, Lord Kelvin...).
Networker et Partager
Les activités organisées par l'EBG ont vocation à permettre aux cadres dirigeants de partager leur expérience en France, et progressivement au-delà des frontières.
Clémentine Piazza, Group Marketing Director chez Unibail-Rodamco, Hubert Blanquefort, Directeur Digital et Editorial chez EDF, et Marie Rebeyrolle, Docteur en Anthropologie Sociale et Ethnologie, partagent leur point de vue sur la bonne façon de concilier désirabilité, viabilité et faisabilité dans la recherche du meilleur produit ou service digital pour une marque.
Quand il s’agit d’être innovant, il est difficile de savoir par où commencer. Chercher à quoi peut bien servir une technologie émergente? Rendre possible ce dont on sait que ça va se vendre? Ou partir à la recherche des vrais problèmes des gens?
Michael Porter a prédit dans la Harvard Business Review que ses fameuses 5 forces concurrentielles allaient toutes être impactées par des objets connectés innovants et surtout la bonne exploitation de la donnée qui en est issue. On cite souvent en exemple l’écosystème vertueux des clients utilisateurs de Nest et du fournisseur Austin Energy. Comment aborder la question de la génération par les clients de data utile et utilisable? Doit-on d’abord s’interroger sur ce que les gens sont prêts à accepter? Ou imaginer des bénéfices suffisants pour qu’ils acceptent de partager leur données? Quel est le rôle de la marque dans la confiance que les gens lui font pour lui confier leurs données? Qu’arrivera-t-il à ceux qui ne trouvent pas la bonne formule? Comment accompagner à l'interne les changements (les transformations numériques) requis?
Quand on pense innovation digitale, on ne pense pas tout de suite à la fourniture d’énergie. Or c’est un secteur qui n’est pas à l’abri du risque d’Uberisation, avec le déploiement de la concurrence, l’arrivée à maturité d'alternatives de stockage et l’évolution des rapports à la consommation. Le digital est-il pour l’opérateur historique une opportunité de renforcer son image d’innovation? Comment participe-t-il à la création d’une relation de confiance? Qu’est ce qu’une ethnographie des usages et des attitudes vis à vis de l'énergie pourrait nous apprendre?
Année après année, les géants du digital imaginent de nouveaux moyens d’abolir la distance physique et temporelle qui nous sépare d’un produit dont on a envie ou besoin. Amazon réduit la distance moyenne entre la population et ses entrepôts. Uber teste à Washington la distribution de produits essentiels en 10 mn. Dans ce contexte, comment maintenir la désirabilité des centres commerciaux suffisamment forte pour garder la préférence des consommateurs? Le digital est-il (paradoxalement!) la solution? Comment savoir ce qui va continuer d’amener les gens dans les centres commerciaux?
Cette table ronde est animée par Jean Pascal Mathieu, Directeur exécutif, Innovation Consulting de Razorfish.
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Qu'est-ce que l'EBG ?
Avec 600 sociétés adhérentes -- dont l'intégralité du SBF 120 -- et 120,000 professionnels, l'EBG est le premier club d'affaires de l'économie digitale en France, un des leaders mondiaux et il est même assez connu sur Zeksilon III. Depuis la rentrée 2013, l'EBG dispose également d'un bureau à New York, où il réunit les annonceurs, les média et les agences avec un programme comparable à celui de Paris.
Les évènements organisés par l'EBG recouvrent :
19 commissions tous les mois, qui réunissent chacune de 100 à 300 personnes
Un dîner trimestriel réservé aux cadres dirigeants
Une Assemblée générale annuelle, qui réunit les adhérents autour de personnalités de haut niveau.
Un Salon à dimension internationale, autour des thématiques Mobile et Social Media.
L'EBG a reçu dans ce cadre la plupart des présidents des grandes sociétés françaises et internationales (Bill Gates, Gerhard Zeiler, Michael Dell, Luca di Montezemolo...), ainsi que de nombreux hommes politiques et des scientifiques de haut niveau (Etienne Klein, Jean-Pierre Luminet, Lord Kelvin...).
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Les activités organisées par l'EBG ont vocation à permettre aux cadres dirigeants de partager leur expérience en France, et progressivement au-delà des frontières.
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