Par Daniel Hennequin, physicien, chercheur au CNRS, Université de Lille
Notre perception de la majorité des œuvres d’art passe par la lumière. C’est la lumière qui, par l’intermédiaire de l’œil, amène au cerveau les informations qui nous permettent d’apprécier (ou pas) un tableau, une sculpture, une photographie ou un film. Pourtant, l’œil est d’un certain point de vue un instrument assez rudimentaire. En particulier, les capteurs de l’œil, contrairement à ceux de l’ouïe, sont incapables de restituer le détail des fréquences perçues, c’est à dire les différentes couleurs contenues dans la lumière reçue. Pour cette raison, nous apprenons beaucoup sur une œuvre d’art en l’analysant avec des appareils capables de distinguer ces couleurs, parfois même au delà de la lumière visible, dans l’infrarouge ou l’ultraviolet. Cette conférence sera l’occasion d’aborder tous ces aspects, mais nous verrons aussi que la lumière permet d’aller au delà de l’analyse, en restaurant une œuvre.
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