Par Michel Guerraz, Professeur des Universités à l’UFR Lettres, Langues et Sciences Humaines (LLSH) et chercheur au Laboratoire de Psychologie et Neurocognition (LPNC). Captation : mars 2016.
Sauf difficulté particulière, douleur, gêne ou fatigue, notre corps est comme transparent et silencieux. Tout se passe comme si nous n’avions qu’une vague conscience d’en avoir un. Plus surprenant encore, notre cerveau semble ignorer des transformations corporelles mêmes majeures telles qu’une amputation. 80% des amputés rapportent une sensation d’un membre toujours rattaché au corps, que l’on nomme le « membre fantôme ».
Comble de l’ironie, les douleurs qui existaient au niveau de ce membre avant l’amputation, telles que des rhumatismes, perdurent bien après l’amputation, comme si l’expérience et la mémoire du corps dominaient sur la réalité de ce corps. Paradoxalement, la simple saisie d’un objet nécessite que le cerveau ait une connaissance extrêmement précise des positions des segments corporels les uns par rapport aux autres.
Nous aborderons ce paradoxe d’un cerveau doté d’une très grande acuité concernant la détection des changements de positions corporelles mais parfois aveugle à des modifications corporelles extrêmes.
Retrouvez toutes les actualités de la recherche à l'USMB : http://bit.ly/1KYfjPM
Sauf difficulté particulière, douleur, gêne ou fatigue, notre corps est comme transparent et silencieux. Tout se passe comme si nous n’avions qu’une vague conscience d’en avoir un. Plus surprenant encore, notre cerveau semble ignorer des transformations corporelles mêmes majeures telles qu’une amputation. 80% des amputés rapportent une sensation d’un membre toujours rattaché au corps, que l’on nomme le « membre fantôme ».
Comble de l’ironie, les douleurs qui existaient au niveau de ce membre avant l’amputation, telles que des rhumatismes, perdurent bien après l’amputation, comme si l’expérience et la mémoire du corps dominaient sur la réalité de ce corps. Paradoxalement, la simple saisie d’un objet nécessite que le cerveau ait une connaissance extrêmement précise des positions des segments corporels les uns par rapport aux autres.
Nous aborderons ce paradoxe d’un cerveau doté d’une très grande acuité concernant la détection des changements de positions corporelles mais parfois aveugle à des modifications corporelles extrêmes.
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