D'où vient notre peur de l'apocalypse ? La fin du monde était prévue pour 2012. Et puis finalement non. Mais cette prédiction est loin d'être la première et a toujours été une peur récurrente qui ne cesse de nous angoisser encore aujourd’hui. Témoignages écrits ou oraux, études scientifiques, livres de science-fiction post-apocalyptique, peintures, films catastrophes... Autant de récits et de représentations d’épisodes destructeurs que les scientifiques étudient pour remonter aux origines de l’angoisse de la fin monde et de ses représentations. Les religions ont ancré l’apocalypse dans notre culture occidentale mais cet imaginaire peut être représenté sous d’autres formes selon les cultures et les civilisations. Aujourd’hui les deux principaux scénarios qui hantent les consciences relèvent du changement climatique : une forte montée du niveau des eaux et une désertification due à l’augmentation des températures. On trouve des écrits sur le sujet dès l’Antiquité. Le programme de recherche interdisciplinaire et international Atlantys, piloté par le Centre François Viète (CFV – Université de Nantes), s’est donné pour objectif de comprendre et décrypter cette peur. Impliquant plusieurs équipes de recherche françaises et étrangères (Japon, Australie, Royaume-Uni, Canada,...), parmi lesquelles des équipes de 9 laboratoires de l'Université de Nantes tout domaine confondu (histoire, philosophie, géographie, psychologie...), le programme de recherche ATLANTYS remonte le temps pour s'intéresser aux origines de cette angoisse de l'apocalypse en analysant tout particulièrement les réactions des populations face aux grandes catastrophes naturelles (tsunamis, séismes, grandes sécheresses, cyclones, ...).
Présentation de l'intervenant :
Frédéric Le Blay coordonne le projet Atlantys, il est maître de conférences en langue et littérature anciennes à l’Université de Nantes / Centre François Viète.
Présentation de l'intervenant :
Frédéric Le Blay coordonne le projet Atlantys, il est maître de conférences en langue et littérature anciennes à l’Université de Nantes / Centre François Viète.
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