INTERVENANT : Etienne Cuénant, urologue, Montpellier, membre de l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellier
RÉSUMÉ : Nietzsche, Dostoïevski, Proust étaient tous trois malades, atteints de ce que l’on appelle aujourd’hui des maladies ou pathologies chroniques. Nietzsche souffrait d’un syndrome maniaco-dépressif, Dostoïevski d’une épilepsie, et Proust d’un asthme sévère qui finit par avoir un retentissement sur sa santé mentale. Ces pathologies outre le retentissement sur leur vie quotidienne comme chez tout individu, ont eu une répercussion sur leur œuvre, c’est du moins ce que l’on tente de démontrer ici. Aussi plusieurs questions se posent :
- Peut-on faire l’économie de ces pathologies dans l’analyse de leurs œuvres, alors que cet aspect n’est que rarement évoqué dans l’analyse critique du travail de ces écrivains?
- Existe-t-il une lecture médicale d’une œuvre : ce péché d’orgueil pour un lecteur médecin est-il éclairant ?
- Tous les génies sont-ils des grands malades (ou la maladie est-elle nécessaire à la création) ?
C’est sous cet éclairage que cette présentation aborde le thème très classique : œuvre-maladie avec toutefois cette spécificité pour nos trois auteurs qui n’est pas classique chez tout un chacun : au fond du trou ils continuent de produire.
Programme des conférences :
Académie des Sciences et Lettres de Montpellier : http://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/
Colloques en ligne de l'Académie :
http://www.ac-sciences-lettres-montpellier.fr/academie_edition/sources/index.php?page=ouvrages_ligne
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