Conférence de rentrée de l'École normale supérieure donnée par Stanislas Dehaene au Collège de France.
Le professeur se propose ici d'aborder le processus de lecture sous l'angle des neurosciences. Une telle approche permet d'éclairer d'un jour nouveau cette activité propre à l'homme, que la plupart des adultes accomplissent le plus naturellement du monde, et dont l'apprentissage est crucial.
Si nos gènes n’ont pas évolué pour nous permettre d’apprendre à lire, c’est l’écriture qui a évolué afin de tenir compte des contraintes de notre cerveau. Une question demeure : pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule, parmi les primates, à avoir inventé des symboles parlés ou écrits ? Deux concepts récents, celui de “théorie de l’esprit” – c’est-à-dire la capacité d’imaginer ce que pensent nos congénères- et celui d’”espace de travail conscient” –un réseau neuronal où les idées se recombinent en synthèses nouvelles- pourraient contribuer à cerner la singularité culturelle de l’esprit humain au sein de l’évolution biologique des espèces. En effet, la lecture est une invention culturelle récente.
Stanislas Dehaene est titulaire de la chaire psychologie cognitive et expérimentale au Collège de France et membre de l'Académie des Sciences. Ancien élève de l'École normale supérieure (1984-1989), de formation initiale en mathématiques puis mathématiques appliquées, Stanislas Dehaene est psychologue cognitif et neuroscientifique. Ses principaux domaines de recherche concernent les bases cérébrales de l'arithmétique et de la numération, la lecture et la conscience, thématiques qu'il explore au moyen d'expériences de psychologie cognitive et par l'imagerie cérébrale.
Le professeur se propose ici d'aborder le processus de lecture sous l'angle des neurosciences. Une telle approche permet d'éclairer d'un jour nouveau cette activité propre à l'homme, que la plupart des adultes accomplissent le plus naturellement du monde, et dont l'apprentissage est crucial.
Si nos gènes n’ont pas évolué pour nous permettre d’apprendre à lire, c’est l’écriture qui a évolué afin de tenir compte des contraintes de notre cerveau. Une question demeure : pourquoi l’espèce humaine est-elle la seule, parmi les primates, à avoir inventé des symboles parlés ou écrits ? Deux concepts récents, celui de “théorie de l’esprit” – c’est-à-dire la capacité d’imaginer ce que pensent nos congénères- et celui d’”espace de travail conscient” –un réseau neuronal où les idées se recombinent en synthèses nouvelles- pourraient contribuer à cerner la singularité culturelle de l’esprit humain au sein de l’évolution biologique des espèces. En effet, la lecture est une invention culturelle récente.
Stanislas Dehaene est titulaire de la chaire psychologie cognitive et expérimentale au Collège de France et membre de l'Académie des Sciences. Ancien élève de l'École normale supérieure (1984-1989), de formation initiale en mathématiques puis mathématiques appliquées, Stanislas Dehaene est psychologue cognitif et neuroscientifique. Ses principaux domaines de recherche concernent les bases cérébrales de l'arithmétique et de la numération, la lecture et la conscience, thématiques qu'il explore au moyen d'expériences de psychologie cognitive et par l'imagerie cérébrale.
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