Il y a environ mille ans, les dernières frontières de notre planète furent franchies après la découverte des territoires inexplorés de l’océan Pacifique. Ainsi, les Polynésiens peuplèrent toutes les terres comprises dans le triangle de 7 000 km de côté formé par Hawaii, la Nouvelle-Zélande et l’île de Pâques. D’île en île, ils transplantèrent les végétaux qui assuraient la pérennité de leur économie et de leur culture. Ces fabuleux navigateurs parvinrent même en Amérique : ils y introduisirent les poules et en rapportèrent la patate douce.
L’installation d’humains sur l’île de Pâques, la plus solitaire de toutes les îles, est plus étonnante que les 900 statues géantes qui font sa renommée : tout le monde ou presque, sur Terre, a su mouvoir de gros cailloux, sculptés ou non. Par ailleurs, dans le bois ou sur la pierre, les Pascuans ont matérialisé avec un talent immense la foule de leurs divinités. Enfin, privilège croyait-on des « grandes » civilisations, ces quelques milliers d’insulaires ont inventé une écriture, la seule dans le Pacifique.
Michel Orliac (chercheur CNRS Laboratoire d’Ethnologie préhistorique) effectue depuis 1965 des recherches sur la préhistoire française (Paléolithique supérieur, Mésolithique) et, depuis 1976, sur le passé des Polynésiens (Tahiti, Marquises, Gambier, Île de Pâques). En France, ses travaux portent sur l’évolution du Mésolithique des Pyrénées centrales et sur l’extraordinaire campement de chasseurs magdaléniens de Pincevent (Seine-et-Marne). Avec Catherine Orliac, il évalue les effets respectifs du climat et de l’homme dans la modification des fragiles écosystèmes insulaires en Polynésie. Par ailleurs, depuis 1988, tous deux étudient les œuvres en bois sculpté de l’île de Pâques, dont ils sont des spécialistes mondialement reconnus.
L’installation d’humains sur l’île de Pâques, la plus solitaire de toutes les îles, est plus étonnante que les 900 statues géantes qui font sa renommée : tout le monde ou presque, sur Terre, a su mouvoir de gros cailloux, sculptés ou non. Par ailleurs, dans le bois ou sur la pierre, les Pascuans ont matérialisé avec un talent immense la foule de leurs divinités. Enfin, privilège croyait-on des « grandes » civilisations, ces quelques milliers d’insulaires ont inventé une écriture, la seule dans le Pacifique.
Michel Orliac (chercheur CNRS Laboratoire d’Ethnologie préhistorique) effectue depuis 1965 des recherches sur la préhistoire française (Paléolithique supérieur, Mésolithique) et, depuis 1976, sur le passé des Polynésiens (Tahiti, Marquises, Gambier, Île de Pâques). En France, ses travaux portent sur l’évolution du Mésolithique des Pyrénées centrales et sur l’extraordinaire campement de chasseurs magdaléniens de Pincevent (Seine-et-Marne). Avec Catherine Orliac, il évalue les effets respectifs du climat et de l’homme dans la modification des fragiles écosystèmes insulaires en Polynésie. Par ailleurs, depuis 1988, tous deux étudient les œuvres en bois sculpté de l’île de Pâques, dont ils sont des spécialistes mondialement reconnus.
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